Décontamination des eaux polluées - le projet PHOTOPUR se termine
Décontamination des eaux polluées – le projet PHOTOPUR se termine
Publié par SchwoobAline le jeudi 3 juillet 2025
ProjetsC’est un dilemme connu dans la viticulture : d’une part, des vignes saines et exemptes de parasites, d’autre part, des eaux polluées. Pour protéger leurs vignes, les viticulteurs utilisent souvent des pesticides, qui constituent une menace pour l’ensemble de l’écosystème. Le projet PHOTOPUR, cofinancé par le programme Interreg Rhin supérieur et les partenaires régionaux dans le cadre de l’Offensive Science, a trouvé une solution à ce problème. Le projet a présenté ses résultats lors de son événement de clôture le 10 décembre 2020.
L’Université de Koblenz-Landau, en étroite collaboration avec ses partenaires, a développé une approche nouvelle et unique. Ils ont mis au point un prototype pour la décontamination photocatalytique de l’eau contaminée par les pesticides. Ce prototype permettra de réduire de manière significative la quantité de produits phytopharmaceutiques (PPP) issus des vignes.
Une collaboration scientifique innovante pour développer un prototype
Les partenaires ont d’abord effectué des analyses détaillées de la zone afin d’identifier les points où la pollution des eaux issue de la viticulture est particulièrement élevée. L’équipe dynamique du projet a fait de la diversité et de la complémentarité de leurs compétences une force. Ainsi, une partie de l‘équipe a comparé différentes méthodes de purification avant de choisir la photocatalyse. Le processus photocatalytique a été optimisé à maintes reprises au cours du projet afin qu’il puisse donner les résultats souhaités. Différents pesticides et mélanges de PPP ont été testés à différentes concentrations, par le DLR et l’Université Koblenz-Landau. L’ICPEES a plus particulièrement développé le cœur du prototype. Enfin, la construction du prototype et son autonomie grâce à l’énergie solaire étaient entre les mains de l’INES.
Outre le prototype, l’équipe du projet a également établi un label écologique „viticulture verte“. Il pourra désormais être attribué pour le traitement durable des eaux usées de la viticulture.
Un partenariat industriel pour la suite du projet
Les résultats obtenus par le prototype, la communication fructueuse et la conception du label écologique encouragent les partenaires à poursuivre leur travail sur l’„eau décontaminée dans le vignoble ». Le financement Interreg prenant fin en décembre 2020, les partenaires cherchent désormais à établir un partenariat industriel, pour rendre le prototype du photocatalysateur commercialisable. Celui-ci pourra alors représenter un investissement intéressant pour les viticulteurs.
Crédits photos : J. da Costa Fernandes INES HS Offenburg
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Atmo-VISION : résultats présentés en ligne au grand public
Publié par SchwoobAline le jeudi 3 juillet 2025
ProjetsDu 13 novembre au 11 décembre 2020, le projet Atmo-VISION a organisé sa manifestation de clôture en plusieurs étapes. Au programme : une présentation des résultats majeurs suivie d’une conférence de presse, quatre ateliers thématiques et une réunion de clôture ouvrant sur les perspectives de travail. Ouvertes à toutes et à tous, ces rencontres se sont entièrement déroulées en visioconférence.
Climat et qualité de l’air sans frontières
Piloté par ATMO Grand-Est, Atmo-VISION, c’est trois ans de coopération par-delà les frontières entre les experts de la qualité de l’air, les associations, les institutions ou encore les citoyens. Le projet fédère les compétences de ces nombreux acteurs du Rhin Supérieur qui ont travaillé ensemble pour reconquérir la qualité de l’air dans l’espace transfrontalier. Les instruments innovants produits par le partenariat de projet pour diminuer les émissions de polluants de l’atmosphère sont disponibles en ligne sur www.atmo-vision.eu. Ces instruments s’adressent en priorité aux décideurs français, allemands et suisses. Ils encouragent à développer une stratégie d’amélioration continue de la qualité de l’air dans l’espace transfrontalier.
Actions et outils innovants Air-Climat-Energie pour le Rhin supérieur
Les acteurs du projet se sont concentrés sur trois thématiques phares : la pollution de l’air, les gaz à effet de serre et l’énergie. Les outils développés s’inscrivent dans la stratégie « Connaître, comprendre, évaluer, identifier » et s’articulent autour des actions suivantes :
* Inventaires Air-Climat-Energie concernant la consommation et la production d’énergie, les émissions de polluants et gaz à effet de serre et la qualité de l’air dont une vaste enquête transfrontalière sur l’utilisation du chauffage au bois.

* Mesures de polluants et état des lieux de la qualité de l’air dans le Rhin supérieur jusqu’à une fine échelle notamment grâce au déploiement de microcapteurs.
* Étude de l’origine géographique, sectorielle et énergétique des pollutions et évaluation des mesures d’amélioration de la qualité de l’air par modélisation.
* Mise en place d’une charte d’engagement pour l’atmosphère du Rhin supérieur fédératrice d’un réseau et base d’échange pour favoriser l’efficacité des actions à venir.
Former les administrations, sensibiliser les jeunes générations et impliquer le citoyen : tel est le cœur du projet.
Les outils développés permettent de répondre par exemple à des questions comme « Si l’on prend un volume d’air quelque part dans le Rhin supérieur pendant un pic de pollution, d’où proviennent les polluants qu’il contient ? » ou encore « Quelles sont les interactions entre l’air, le climat et les énergies renouvelables ? ».
Une vision pour l’avenir
Lors de la conférence de presse, les principaux acteurs engagés ont rappelé l’importance et l’urgence des thématiques transversales air-énergie-climat. Cet enjeu majeur de santé publique doit résonner auprès des institutions par-delà les frontières.
Les participants aux différents ateliers ont souligné le professionnalisme d’Atmo Grand Est dans le pilotage du projet. La réactivité et le soin apporté à l’organisation de la série d’événements en ligne, a également été saluée.
Cette série d’événements avait pour toile de fond la volonté de poursuivre et d’intensifier la collaboration historique dans le domaine de la qualité de l’air dans le Rhin supérieur, nécessaire aujourd’hui. Cette collaboration sera inscrite dans une charte d’engagement pour la qualité de l’air. La charte aura pour objectif de favoriser et valoriser l’exemplarité des organisations volontaires ainsi que de fédérer un réseau autour d’un objectif commun de réduction des émissions.
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Education et bilinguisme
Publié par Anne-Sophie Mayer le jeudi 3 juillet 2025
Programme Projets
Le programme Interreg Rhin Supérieur a soutenu jusqu’à présent de nombreux projets visant à encourager la connaissance mutuelle et développer le bilinguisme dès le plus jeune âge. Parce que c’est peut-être ainsi que nait le sentiment d’appartenance à un espace transfrontalier, il nous semblait important de revenir sur quelques-unes des réalisations Interreg les plus emblématiques dans ce domaine.
Le manuel scolaire transfrontalier « Vivre ensemble dans le Rhin supérieur » : un projet fondateur
Le manuel scolaire de la région du Rhin supérieur a vu le jour à l’initiative de la Conférence du Rhin supérieur et avec le soutien d’Interreg II. Il contient entre autres des chapitres sur l’espace naturel, l’histoire, le monde du travail, le logement, les loisirs et coutumes des trois zones concernées. Certains passages sont rédigés en allemand, d’autres en français, de sorte que le bilinguisme est encouragé, au-delà de la transmission de contenus.
Une version numérique, actualisée et enrichie, du classeur bilingue publié en 1999 est aujourd’hui toujours disponible en ligne. Elèves, parents et enseignants pourront notamment y trouver des diaporamas interactifs, des fiches imprimables et des compléments en ligne.
Découvrir la langue du voisin hors des murs de l’école
Réalisé dans le cadre du projet « Une nature, deux langues, un réseau » (Interreg IV, 2010-2013), le recueil « Découverte transfrontalière de la nature et de l’environnement » combine idées de projets environnementaux, compétences linguistiques et apprentissage interculturel.Il se présente sous la forme d’un classeur de fiches pratiques et propose de nombreuses activités à mener dans le cadre d’échanges scolaires transfrontaliers.
Ces fichiers thématiques, qui ciblent pour l’essentiel les élèves de 7 à 11 ans, sont également téléchargeables sur le site www.1nature2langues1reseau.eu.
Autre projet-phare de la programmation Interreg IV, le centre trinational pour élèves-chercheurs « Phaenovum » offre aux enfants à des élèves de 4 à 19 ans la possibilité de développer leur créativité et de mener des travaux de recherche de manière autonome et interdisciplinaire, tout en nouant des relations transfrontalières. Les échanges ainsi générés favorisent notamment le bilinguisme et le développement de compétences en communication interculturelle.
Quand l’apprentissage de la langue se fait ludique… et passe à l’ère du numérique !
Les années 2010 marquent un tournant dans l’historique des projets dédiés à l’apprentissage des langues avec l’arrivée de technologies innovantes et de nouvelles pratiques du numérique. Désormais, le bilinguisme s’acquiert par le jeu. Si le projet de conception d’un jeu virtuel en immersion « Eveil 3D » (Interreg IV, 2013) s’adresse plutôt aux étudiants de cycle supérieur, des projets innovants à l’attention de plus jeunes apprenants voient également le jour.
Le Passe-partout est quant à lui un jeu pédagogique en ligne disponible depuis 2017. Il est principalement destiné aux élèves scolarisés en école primaire, mais librement accessible par d’autres publics depuis le site www.mon-passepartout.eu.
Dans ce jeu, les élèves font un voyage à travers les quatre eurodistricts du Rhin supérieur où les attendent différentes énigmes à résoudre, dans la langue du voisin ou bien la sienne s’il ne se sent pas encore suffisamment à l’aise. Au passage, il en apprendra davantage sur les richesses de la région trinationale du Rhin supérieur.
Lancée en 2020, l’application Avenkraft – née du projet « L’Or du Rhin » – est une application mobile éducative qui propose aux 13-15 ans une passionnante odyssée virtuelle le long du Rhin, jalonnée de défis et de dangers, à la rencontre de 25 célébrités trinationales. Le but, à la fin du jeu, est de compter dans son vocabulaire plus de 400 mots d’allemand et de français de la vie quotidienne grâce à des dialogues oraux.
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Réussir sans frontières
Publié par SchwoobAline le jeudi 3 juillet 2025
ProjetsPromouvoir la formation franco-allemande et un marché du travail transfrontalier intégré
Les échanges et la mobilité transfrontalière sont fermement ancrés dans la vie quotidienne des habitants de la région du Rhin supérieur. Entre l’Allemagne et la France, de nombreux frontaliers profitent quotidiennement de la proximité du pays voisin pour leur activité professionnelle.
Grâce à une campagne de communication à grande échelle, plus de 2700 élèves ont pu découvrir le monde du travail et la culture du pays voisin grâce à des stages de découverte ou des visites d’entreprises. Entre 2016 et 2018, 218 jeunes ont choisi une formation transfrontalière et plus de 600 demandeurs d’emploi ont bénéficié de possibilités de formation transfrontalière.
Le projet Interreg « Réussir sans frontières » (2016-2018) visait à offrir davantage de perspectives transfrontalières aux jeunes dans leur vie professionnelle. Le projet s’adressait aux jeunes adultes de la Région Grand Est, ainsi que ceux de Bade, du Palatinat du Sud, qui souhaitaient suivre une formation professionnelle ou des études en alternance. Un accompagnement aux entreprises des deux pays étaient aussi proposé.
Le projet Réussir sans frontières s’était également associé pour plusieurs actions au projet « Emploi 360 ». Concentré sur le territoire de l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau, « Emploi 360 » visait à sensibiliser et à accompagner les demandeurs d’emploi strasbourgeois dans leur recherche d’emploi en Allemagne.
Inspirer l’enthousiasme pour la formation professionnelle transnationale
En septembre 2013, la Conférence du Rhin supérieur signait un accord-cadre sur la formation professionnelle transfrontalière, qui permettait aux jeunes de la région du Rhin supérieur de partager les phases théoriques et pratiques de leur formation ou de leurs études en alternance entre l’Allemagne et la France. Dans ce contexte, le projet « Réussir sans frontières » a vu le jour, grâce au financement Interreg et au soutien de 33 autres partenaires allemands et français.
L’objectif principal était de sensibiliser les jeunes d’Allemagne et de France à la mobilité transfrontalière au tout début de leur formation professionnelle. Les candidats potentiels étaient ensuite mis en contact avec les entreprises intéressées de manière ciblée. Ainsi, le projet se proposait de mieux répondre à la demande croissante de travailleurs qualifiés, des deux côtés de la frontière.
Le projet continue…
Forte de ce premier succès, la Région Grand Est a déposé la marque « Réussir sans frontière » pour labelliser ses formations transfrontalières. Elle continue à alimenter et à actualiser les informations et offres d’emploi sur le site https://reussirsansfrontiere.eu/. La communication via le compte Facebook créé pour le projet continue.
La Région Grand Est et la Regionaldirektion der Bundesagentur für Arbeit Baden-Württemberg cofinancent deux postes de chargés de mission apprentissage transfrontalier dans le Rhin Supérieur pour accompagner les jeunes et les entreprises. Deux postes de chargés de mission « apprentissage transfrontalier » ont également été créés pour le territoire de Sarre-Lorraine, cofinancés par la Regionaldirektion der Arbeitsagentur Saarland-Pfalz, ouvrant ainsi l’initiative « Réussir sans frontière » à la « grande région » transfrontalière.
Conseil individuel pour les projets de formation transfrontaliers
Réussir un apprentissage ou un double cursus transfrontalier signifie suivre une formation professionnelle ou universitaire dans son propre pays et pouvoir effectuer la phase pratique dans une entreprise du pays voisin – c’est exactement ce qui rend possible « la réussite sans frontières ». Les candidats sont accompagnés individuellement avant, pendant et après leur formation professionnelle ou leurs études en alternance. Un conseil personnalisé, depuis la recherche d’une entreprise appropriée dans le pays voisin, la préparation des documents de candidature spécifiques jusqu’au contact avec l’employeur français ou allemand.
Grâce à ce modèle de formation professionnelle transfrontalière, les jeunes adultes peuvent acquérir très tôt une expérience en Allemagne et en France, acquérir des compétences linguistiques et être sensibilisés et séduits par des perspectives de carrière transfrontalières. Outre l’obtention du diplôme dans leur propre pays, les stagiaires et les étudiants peuvent également obtenir le diplôme dans un pays voisin à des conditions favorables. Cela facilite grandement l’accès à l’éducation transfrontalière et au marché du travail du pays voisin. En outre, le projet contribue également à réduire les obstacles administratifs, à soutenir la reconnaissance transfrontalière des qualifications et à créer des possibilités de relier les systèmes éducatifs très différents.
Le projet Réussir sans frontières en vidéo :
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Upper Rhine Valley
Publié par Anne-Sophie Mayer le jeudi 3 juillet 2025
ProjetsTrois pays, une destination…
…au coeur de l’Europe! L’Upper Rhine Valley regorge de richesses et offre aux touristes du monde entier et aux habitants de la région une grande variété d’activités de loisirs.
La marque « Upper Rhine Valley » a vu le jour en 2010 et s’est développée dans le cadre de deux projets Interreg successifs visant à promouvoir le Rhin supérieur auprès des touristes étrangers. La promotion touristique de l’Upper Rhine Valley, ce sont 31 partenaires issus du Sud-Palatinat, de la Forêt-Noire, d’Alsace et de la région de Bâle, et qui ont décidé de travailler ensemble pour promouvoir leur destination touristique en commun sur les marchés étrangers.
Dans le cadre de ces deux projets, les acteurs du tourisme du Rhin supérieur ont présenté leur destination lors de salons professionnels, au travers d’ateliers, d’expositions itinérantes ou bien encore de voyages de presse. En 2015, le programme « Europe in a heartbeat » a notamment été lancé. Il s’agissait d’une formation en ligne destinée aux voyagistes et aux agences de voyage internationaux, dans l’optique de faire d’eux les ambassadeurs de la région du Rhin supérieur en tant que destination de voyage. Au total, onze thèmes ont été identifiés, chaque marché ayant ses propres préférences.
Le succès d’une destination transfrontalière
Le charme français, la générosité suisse et le romantisme allemand : La possibilité de pouvoir visiter trois pays européens en un clin d’œil, avec des trajets courts constitue un atout essentiel pour la région !
D’ailleurs, les chiffres parlent d’eux-mêmes : Entre 2008 et 2015, la notoriété de la région et le nombre de nuitées ont considérablement augmenté, passant de 17,9 millions en 2008 à 20,3 millions. Soit presque autant qu’en Toscane !
Découvrez la destination Upper Rhine Valley en vidéo:
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Confinés mais toujours à vos côtés !
Publié par Anne-Sophie Mayer le jeudi 3 juillet 2025
Projets
A compter du 30 octobre et jusqu’au 1er décembre au mieux, l’équipe Interreg Rhin Supérieur effectuera l’intégralité de ses missions en télétravail. Déjà éprouvées au printemps dernier, ces modalités n’auront que peu d’impact sur le fonctionnement de nos services. De même, les instances du programme continueront d’œuvrer à distance.
Besoin de nous contacter ? Privilégiez le courriel
Durant cette période, si vous souhaitez échanger avec vos interlocutrices et interlocuteurs habituels, nous vous invitons à nous adresser de préférence un courriel pour nous exposer votre problématique. Pour faciliter nos échanges ultérieurs, veillez également à mentionner, dans vos prises de contact, les différents créneaux horaires auxquels vous êtes disponible, de même que votre numéro de téléphone et les éventuelles solutions de visioconférence à votre disposition ou à éviter, le cas échéant.
Continuez à nous tenir informés
Votre projet rencontre une difficulté ou doit tout simplement s’adapter au contexte sanitaire ? Pensez à nous en informer afin de pouvoir bénéficier de l’accompagnement le mieux adapté à votre situation.
Retrouvez également sur notre site notre rubrique d’information dédiée à la crise sanitaire
Téléchargez l’annexe spéciale « Covid-19 » de notre manuel du programme
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Le Centre européen de la consommation (CEC-ZEV)
Publié par Anne-Sophie Mayer le jeudi 3 juillet 2025
Programme ProjetsQuels sont mes droits si je souhaite bénéficier de soins médicaux outre-Rhin ? Que dois-je faire si la voiture d’occasion que j’ai achetée dans le pays voisin présente des défauts ? À quoi faire attention lorsque je fais appel à des artisans de l’autre côté de la frontière ? Pour toutes ces questions et bien d’autres encore, les citoyens du Rhin supérieur et au-delà peuvent s’adresser au CEC/ZEV, le Centre européen de la consommation.
Cette association franco-allemande conseille, informe et propose un appui juridique aux consommateurs des deux côtés du Rhin. Le CEC a été fondé avec l’introduction du marché unique européen en 1993 et le programme INTERREG est fier d’avoir pu accompagner ses premiers développements.
Une adresse unique pour deux pays, au service des consommateurs
Que ce soit dans notre région frontalière ou dans toute l’Europe, le CEC/ZEV fournit une aide juridique gratuite aux consommateurs français et allemands. Il est aussi un service spécialisée dans les questions consuméristes transfrontalière au sein de l’espace du Rhin supérieur. De plus, sa situation privilégiée à Kehl, juste à côté de la frontière, fait de lui un lieu de référence en matière de coopération transfrontalière. Le Centre européen de la consommation Strasbourg/Kehl est aussi un lieu unique en son genre puisqu’il a la particularité de réunir (en Allemagne !) le Centre européen des consommateurs France et le Centre européen des consommateurs Allemagne, tous deux intégrés au réseau européen des centres européens de les consommateurs ECC-Net. Un réseau comptabilisant 30 centres, mais un seul d’entre eux binational.
Information, conseil, défense des droits des consommateurs
Outre l’appui juridique de conseillers compétents, on trouvera auprès du CEC une multitude d’informations pratiques et utiles concernant nos comportements de consommation du quotidien.
Les achats en ligne, les voyages, l’immobilier, le code de la route ou encore l’accès aux soins sont autant de questions qui nécessitent un traitement particulier dès lors qu’on sort du cadre national et c’est là que le CEC intervient. Avec son site Internet qui fourmille de contenus, ses guides, brochures ou études, le CEC est extrêmement bien doté en supports d’information de qualité. Les demandes spécifiques qui n’y trouveraient pas de réponse peuvent, quant à elles, également être adressées directement à Kehl.
Aujourd’hui, le CEC, c’est une équipe de collaborateurs trilingues, dont de nombreux juristes. C’est également une gamme de services et de compétences qui s’est considérablement élargie au fil du temps. Ainsi, à ce jour, réunis sous le même toit, on trouvera dans les locaux de Kehl/Strasbourg le point de contact allemand pour le commerce électronique, pour la médiation et le règlement en ligne des litiges, ou encore le point de contact français pour le géoblocage.
Une histoire étroitement liée à celle d’Interreg dans le Rhin supérieur…
L’histoire du Centre européen de la consommation débute avec le soutien du programme Interreg II, sous le nom d’« Euro-Info-Consommateurs », une association alors spécialisée dans l’information des consommateurs français et allemands et le règlement amiable des litiges transfrontaliers entre ces deux pays. Au cours de ces premières années, l’association était intégrée au Pôle de compétences transfrontalières de Strasbourg-Kehl.
Fort de son succès indéniable, le projet a su se pérenniser pour devenir un acteur du transfrontalier incontournable dans l’espace du Rhin supérieur, jusqu’à devenir lui-même initiateur ou partenaire de nouveaux projets INTERREG. On citera à ce titre l’initiative « IT2Rhine 2020 E-Commerce », qui a contribué à sensibiliser les acheteurs, les commerçants en ligne et les fournisseurs de TIC au commerce électronique par-delà la frontière, dans le but de le développer dans la région du Rhin supérieur.
Peut-être plus significatif encore, car directement porté par le CEC-ZEV, le projet d’éducation à la consommation intitulé « Jeunes consomm’acteurs dans le Rhin supérieur » mené de 2012 à 2015 avec le soutien d’Interreg IV, a permis à l’association de proposer pendant 3 ans à quelques 50 établissements scolaires des deux côtés du Rhin plus de 150 interventions bilingues et gratuites, destinées à former les jeunes sur leurs droits de consommateurs européens, leur faire prendre conscience des risques liés à Internet, les sensibiliser à une citoyenneté écologique tout en les encourageant à apprendre la langue du voisin
…et au-delà du Rhin supérieur !
Et l’engagement du CEC-ZEV ne s’arrête pas au Rhin supérieur : De 2016 à 2018, celui-ci s’est engagé aux côtés de ses partenaires polonais et brandebourgeois au sein d’un projet ambitieux intitulé « Redress 17 » sur ’exécution des décisions judiciaires dans le cadre des litiges de consommation transfrontaliers, ressentie comme une barrière majeure par les consommateurs et les professionnels du droit.
Téléchargez le flyer de présentation du CEC-ZEV !
Le CEC se présente en vidéo :
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Formation des pompiers, le CRERF
Publié par Anne-Sophie Mayer le jeudi 3 juillet 2025
Programme ProjetsUn bateau-école franco-allemand pour les services d’incendie et de secours
Que faire en cas de naufrage, d’incendie de navire ou si un transport de marchandises dangereuses menace de fuir ? Les corps de sapeurs-pompiers français et allemands du Rhin supérieur se doivent d’être préparés à ce type d’interventions. Après tout, le Rhin est l’une des voies navigables les plus fréquentées d’Europe et l’augmentation du trafic de marchandises ces dernières années augmente d’autant les risques d’incidents. Pour répondre à cette problématique, un projet Interreg IV a permis de donner vie au CRERF, un centre de formation transfrontalier moderne qui offre aux services d’incendie et de secours la possibilité de se former en conditions réelles.

Sur 350 km de long, le Rhin est une frontière naturelle au coeur de l’espace du Rhin supérieur. Il est aussi une voie navigable binationale, sur laquelle les services de secours français et allemands doivent être en mesure d’intervenir ensemble. C’est là que le CRERF démontre son utilité. Grâce à cet outil, les plans d’intervention d’urgence sont non seulement établis conjointement, mais sont également mis en pratique lors d’exercices transfrontaliers. En plus des opérations spécifiques aux situations liées au contexte de la navigation, les pompiers peuvent également s’entrainer à traiter des cas plus courants à bord de la surface d’entrainement d’environ 1500m² qu’offre le CRERF. Ici, l’accent est notamment mis sur l’apprentissage de la gestion des risques de la navigation fluviale et des dangers émanant des opérations SEVESO à proximité du fleuve.
Des équipements de pointe pour des entrainements aussi spectaculaires que réalistes
Le CRERF – Centre rhénan d’entraînement à la maîtrise des risques fluviaux – ne sert pas seulement à préparer les missions. Ce temps d’entrainement des unités franco-allemandes de secours est également mis à profit pour harmoniser les différentes techniques opérationnelles issues de chaque pays. Cet échange constant est, en plus des exercices pratiques, une composante essentielle de la lutte contre les risques et de l’amélioration des pratiques.
A bord du CRERF, on pratique toutes sortes d’exercices : Recherche en profondeur, simulation d’incendie, déploiement de barrages en cas de fuite d’hydrocarbures, et bien d’autres encore. Les équipements à bord font de ce centre de formation un outil unique en Europe. Il permet de se préparer à affronter quasiment toutes les situations de risques sur les voies navigables intérieures. Une autre particularité est que le CRERF peut simuler différents types de navires : Navire porte-conteneurs, cargo, vraquier… pour encore davantage de précision dans les entrainements. Lors des exercices, les pompiers de part et d’autre du Rhin peuvent se voir confrontés, par exemple, à un conteneur de frêt instable, à un simulateur d’infiltration d’eau ou à un système d’entraînement au feu alimenté au gaz.

L’accession au bateau depuis l’eau ou le sauvetage de personnes dans un silo à matières en vrac ou dans la cale d’un navire font également partie du programme d’exercices. Le CRERF possède aussi une piscine pour l’entraînement aquatique, une salle de fitness et un atelier pratique dédié à la protection respiratoire. Une journée d’entraînement à bord du CRERF demande beaucoup d’endurance, de concentration et de résistance ! Un esprit d’équipe et une coopération précise entre sapeurs-pompiers français et allemands sont également nécessaires. Aussi, la salle de repos et les deux salles dédiées à la formation théorique trouvent elles aussi leur place à bord.
Toujours en mouvement
Depuis sa mise en service en septembre 2014 à Mannheim, les pompiers allemands et français se rencontrent régulièrement pour des sessions d’entraînement communes à bord du CRERF. Depuis, le CRERF est alternativement amarré à Mannheim, Strasbourg ou encore Mullhouse.
Avant d’être converti en centre de formation, le CRERF était une péniche nommée Regina Rheni. L’acquisition du bateau est intervenue en 2011 après une phase prépratoire de plusieurs années. En effet, il a d’abord fallu trouver un navire qui conviendrait à la conversion, puis lancer des appels d’offres européens pour l’achat du navire, mettre en place un bureau d’ingénierie pour la transformation et enfin le chantier naval. C’est ainsi que la péniche est devenue un centre de formation flottant, avec le soutien d’Interreg..
Un projet-pilote
Le CREF-MÜB fait figure d’exemple pour d’autres régions frontalières en Europe, qui sont confrontées à des défis similaires en matière de navigation intérieure. Aujourd’hui, des pompiers issues de toute la France et l’Allemagne se rendent sur le CRERF pour s’entraîner.
Pour les services d’urgence du Rhin supérieur cependant, la coopération transfrontalière pour la prévention des risques sur le Rhin est depuis longtemps une évidence, comme l’illustre EUROPA 1, le bateau-pompe franco-allemand également cofinancé par Interreg, qui est quant à lui en service depuis 2007.
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TRION
Publié par Anne-Sophie Mayer le jeudi 3 juillet 2025
Programme ProjetsPréservation du climat et transition énergétique, des enjeux qui dépassent les frontières
Culture, histoire, économie… De part et d’autre du Rhin, les six millions d’habitants des trois pays du Rhin supérieur ont beaucoup en commun, y compris leur environnement. Et en période de changement climatique, ce sont les mêmes défis qui se présentent à eux. Depuis de nombreuses années, les acteurs de l’énergie et du climat du Rhin supérieur s’accordent à dire que la protection du climat et la transition énergétique sont des questions à aborder conjointement, par-delà les frontières. C’est pourquoi, afin d’améliorer la mise en réseau et de promouvoir les échanges transfrontaliers entre les différents acteurs d’Allemagne, de France et de Suisse, le réseau « TRION climate » a été créé en 2015.
Une plateforme trinationale d’échange et de mise en réseau
A l’origine de l’idée de la constitution d’un réseau trinational dédié aux questions de l’énergie et du climat, il y a eu la Conférence du Rhin supérieur. C’est en effet au sein de ses groupes de travail qu’a émergé en 2006 l’ambition de créer des synergies entre les acteurs de l’énergie de la Région métropolitaine trinationale du Rhin supérieur.
Par la suite, deux projets Interreg se sont succédés en 2009 et 2013. Le premier de ces deux projets, « Création d’un réseau trinational pour l’énergie », visait à promouvoir le transfert de connaissances en introduisant une plateforme Internet et en organisant des activités de mise en réseau trinationale pour différents acteurs. L’accent a été mis ici sur la promotion des activités transfrontalières dans le domaine de l’efficacité énergétique des bâtiments. Avec le projet suivant « Promotion de la transition énergétique dans la région du Rhin supérieur », la thématique a été élargie aux énergies renouvelables et le réseau aura su s’ancrer dans le paysage de la coopération transfrontalière du Rhin supérieur.
Grâce à ces deux projets, une base de données des compétences trinationale a été mise en place et un solide réseau franco-germano-suisse d’acteurs de l’énergie et du climat a été créé.
Le 13 mars 2015, TRION Climate est officiellement devenu une association à but non lucratif, avec le soutien des Länder de Bade-Wurtemberg, de Rhénanie-Palatinat, de la Région Grand Est, du Département du Bas-Rhin et des cantons de Bâle-Ville, Bâle-Campagne et du Jura.
Faire du Rhin supérieur une région-modèle en matière de transition énergétique
Aujourd’hui, TRION compte une centaine de membres et réunit des acteurs du monde politique, des entreprises, des administrations et des représentants de la société civile qui s’engagent en faveur du climat, de la protection de l’environnement et des énergies renouvelables. En 2025, Eucor avec ses cinq universités membres s’est joint au réseau qui s’est ainsi élargi aux acteurs scientifiques. TRION Climate leur offre une plateforme d’échange de connaissances et d’expériences par-delà les frontières.

La mise en réseau trinationale contribue également à réduire les barrières interculturelles et administratives, renforce la confiance entre les acteurs et constitue ainsi la base de la mise en œuvre de nouveaux projets bi- ou trinationaux exemplaires. Afin de promouvoir la mise en réseau, TRION propose chaque année un congrès trinational sur l’énergie. En plus d’autres événements, des visites de terrain de projets exemplaires, tels que des entreprises ou des bâtiments à haut rendement énergétique, sont aussi au programme. Par ailleurs TRION participe à plusieurs projets Interreg et les soutient notamment dans l’organisation de colloques. Les résultats de ces évènements et projets sont pérennisés dans la revue bilingue « Energie vis-à-vis ».
Un succès incontestable
Depuis sa création en 2015, l’association a gagné plus de 90 nouveaux membres, a organisé 28 conférences, avec ses adhérents et 10 colloques dans le cadre de projets Interreg, 16 visites transfrontalières et 10 assemblées générales. A ces événements ont participé plus de 5 000 personnes et presque 500 experts du monde économique, politique et scientifique sont intervenus. Un congrès trinational sur le climat et l’énergie est organisé chaque année pour promouvoir l’échange transfrontalier d’expériences et de connaissances. Grâce à TRION et à ses événements réguliers, l’échange transfrontalier des acteurs de l’énergie est perpétuel.
Désormais, avec son statut d’association acquis en 2015, TRION est en mesure de participer activement aux projets Interreg. En 2020, TRION soutenait quatre projets Interreg en faveur de la transition énergétique et de la préservation du climat dans la région du Rhin supérieur. TRION est ainsi un partenaire actif des projets Clim’Ability, RES-TMO, SuMo-Rhine et Atmo-VISION, auxquels s’est ajouté CO2InnO en 2022.
En outre, dans le cadre d’une collaboration avec GeoRhena, TRION a produit des cartes interactives et bilingues ds projets-phares du Rhin supérieur. On y trouvera des projets innovants de toutes sortes : installations de production d’énergie renouvelable, projets sur l’hydrogène, quartiers durables, bâtiments à haute efficacité énergétique, etc.
Enfin, TRION publie, dans le cadre de sa revue « Energie vis-à-vis », des études comparatives mettant en lumière le potentiel du Rhin supérieur en matière de transition énergétique ou d’autres questions liées au climat et à l’énergie. Ces études servent non seulement de base aux décisions politiques des membres de l’association, des acteurs du climat et de l’énergie, mais aussi à la Conférence du Rhin supérieur.
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EUCOR – Le campus européen
Publié par Anne-Sophie Mayer le jeudi 3 juillet 2025
Programme ProjetsEucor – The European Campus
La Confédération européenne des universités du Rhin supérieur « EUCOR » regroupe l’Université de Bâle, l’Université de Freiburg, l’Institut de technologie de Karlsruhe, l’Université de Strasbourg et l’Université de Haute Alsace. Depuis 1989, les cinq universités d’Allemagne, de France et de Suisse travaillent ensemble dans les domaines de l’enseignement et de la recherche et procède à des échanges de pratiques sur le plan administratif.
Devenu aujourd’hui « le Campus européen », EUCOR est le fruit d’une histoire étroitement mêlée à celle du programme Interreg.
L’opportunité de suivre un cursus unique
Les étudiantes et étudiants inscrits dans l’une des cinq universités membres d’EUCOR peuvent bénéficier de cours proposés par ses universités partenaires et ainsi se constituer un cursus transfrontalier. Ils sont actuellement 117 000 étudiants à bénéficier de cette possibilité unique en son genre. L’éventail des choix est large, puisque les cinq universités membres proposent ensemble environ 1 000 cursus, dont plus de 10 permettent aux étudiants d’obtenir un diplôme bi- ou trinational. En outre, la possibilité de mobilité intégrée ou libre pendant les études contribue de manière significative à l’interculturalité et au multilinguisme dans le Rhin supérieur.
Avec Eucor, les universités mettent en commun leurs compétences et contribuent ainsi à la poursuite du développement de la région du Rhin supérieur, qui compte déjà parmi les plus dynamiques d’Europe en matière de recherche et de développement économique.
Le Rhin supérieur : un espace trinational unique en termes d’excellence universitaire et scientifique
Avec EUCOR, les chercheurs et les enseignants des cinq universités membres bénéficient eux aussi d’une mise en réseau transfrontalière. Environ 15 000 d’entre eux sont impliqués dans des projets de recherche transfrontaliers. Et plus de 13 500 doctorants ont choisi le Rhin supérieur pour leur doctorat. Quatre axes ont été définis pour la recherche conjointe : les sciences et technologies quantiques, la santé personnalisée – médecine de précision, la durabilité et les identités européennes.
Les universités partenaires voient leurs forces dans ces domaines de recherche et, grâce aux priorités qu’elles ont fixées, sont particulièrement soucieuses de promouvoir leur compétitivité et leur position de leader. Il existe en outre un collège doctoral trinational pour chacun des quatre domaines de recherche, ce qui permet aux chercheurs de se préparer au mieux aux projets de recherche internationaux.
Le programme seed money est un instrument de financement qui propose un soutien au démarrage pour des projets transfrontaliers et innovants entre les universités du campus EUCOR. L’objectif est de promouvoir l’échange et la mise en réseau entre les universités membres et de contribuer à accroître l’attractivité de la région du Rhin supérieur.
De nombreux projets de recherche ont été soutenus par des fonds Interreg. KTUR, Inter-Religio, RES_TMO et SuMo-Rhine en sont quelques exemples.
Une université européenne
En 2015, EUCOR connait une évolution majeure en changeant de forme juridique : le Campus européen devient un Groupement européen de coopération territoriale (GECT). Un modèle unique en Europe, qui servira d’exemple pour d’autres régions frontalières. Grâce à ce statut, les universités membres continueront à agir indépendamment les unes des autres, mais pourront également agir ensemble de manière plus efficace.
Les projets réalisés au sein d’EUCOR – The European Campus se voient désormais attribuer le label EUCOR. Cela s’applique aux projets éducatifs, scientifiques, culturels ou sportifs. La seule condition est qu’au moins deux universités membres doivent être impliquées dans le projet transfrontalier. Le label EUCOR promet une plus grande visibilité et portée dans les médias et facilite l’obtention de subventions pour les événements et la mobilité.
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