Le développement durable à l'honneur pour les derniers projets adoptés

Le développement durable à l’honneur pour les derniers projets adoptés

Publié par SchwoobAline le mardi 16 juillet 2024

Projets Réunion des instances Programme

Le développement durable à l’honneur pour les derniers projets adoptés

Le programme a désormais attribué la totalité de son enveloppe de 103 millions d’euros, allouée pour la période 2014-2020. 180 projets de coopération transfrontalière ont ainsi vu le jour depuis 2014.

Le Comité de suivi du programme Interreg Rhin Supérieur a adopté trois nouveaux projets, lors de sa réunion du 19 mai 2021. L’Union européenne attribue ainsi 2,5 millions d’euros de fonds européens pour la coopération transfrontalière dans le Rhin supérieur.

 

Un tiers-lieu transfrontalier pour travailler, entreprendre et consommer autrement entre Strasbourg et Kehl

Soutenue par une cinquantaine d’acteurs économiques de Strasbourg et de l’Ortenau, la SCIC KaléidosCOOP s’implantera dans une partie de la friche industrielle réhabilitée du site de la COOP dans le quartier du Port du Rhin à Strasbourg. Elle y développera et animera un tiers lieu « KaléidosCOOP », qui aspire à être un accélérateur de l’innovation sociale et environnementale. Ce projet s’inscrit dans la redynamisation du quartier frontalier strasbourgeois, offrant aux habitants un nouveau lieu d’échange transfrontalier, unique en Europe, dès le printemps 2022.

Une piste cyclable sur l’Île du Rhin de Marckolsheim pour une traversée sécurisée de la frontière

L’ouverture du barrage EDF de l’Île du Rhin de Marckolsheim (FR) pour relier Vogstburg et Burkheim (DE) permettra de créer un cheminement public sécurisé dans l’enceinte industrielle du barrage EDF. Les partenaires du projet aménageront ensuite un itinéraire cyclable sur la voie de service EDF. Première étape de développement cyclable du secteur, ce projet permettra à terme de relier les deux itinéraires parallèles de l’Eurovélo 15 (Véloroute du Rhin) situés de part et d’autre du Rhin. La qualité et l’attractivité d’un des itinéraires cyclables les plus fréquentés d’Europe n’en sera que renforcé.

La biodiversité dans les vignes du Rhin supérieur

L’objectif principal du projet VINBIODIV est la préservation de la biodiversité dans les zones viticoles de piémont du Rhin Supérieur. Des acteurs du monde agricole et de la préservation de l’environnement allemands, suisses et français se sont associés dans ce but. Ensemble, ils testeront différents outils, pour élaborer une méthodologie partagée et favorable à la protection de la biodiversité sur les sites viticoles, et ensuite la diffuser auprès du grand public et des professionnels.

 

 

 


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Enquête à destination des porteurs de projet Interreg V

Publié par SchwoobAline le mardi 16 juillet 2024

Projets

Enquête à destination des porteurs de projet Interreg V

Répondez à l’enquête sur les frais de préparation et de clôture pour Interreg VI !

Dans le cadre de la préparation du programme Interreg VI Rhin Supérieur (2021-2027), l’Autorité de gestion réalise une enquête auprès de ses bénéficiaires.

L’objectif de cette enquête est de récolter des données sur les frais de personnel engagés par les bénéficiaires pour préparer et clôturer leurs projets Interreg V (2014-2020). Les données recueillies serviront de base à l’Autorité de gestion pour élaborer des options de coûts simplifiées. Ainsi, les futurs bénéficiaires pourraient disposer de montants forfaitaires pour la préparation et la clôture de leurs projets.

Les porteurs de projets ont reçu l’enquête par e-mail le 18 mai.
Il est possible d’y répondre jusqu’au 18 juin.

Le programme invite tous les bénéficiaires partenaires de projets Interreg V à se rapprocher de leur porteur de projet. Le porteur de projet aura en effet besoin d’informations de ses partenaires pour répondre au questionnaire. Ainsi, les données récoltées seront les plus fiables possibles.

N’hésitez pas à contacter Stefanie Schäfer () pour toute question relative à l’enquête.


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Découvrez les lieux qui font l’histoire d’Interreg dans le Rhin supérieur

Publié par SchwoobAline le mardi 16 juillet 2024

Programme Projets

Découvrez les lieux qui font l’histoire d’Interreg dans le Rhin supérieur

Vous habitez à Strasbourg ? Vous avez sans doute déjà pique-niqué au Jardin des deux Rives et emprunté la passerelle piétonne et cycliste pour traverser le Rhin et arriver à Kehl en Allemagne en moins 5 minutes ! Saviez-vous qu’Interreg Rhin Supérieur avait participé à la construction de ces lieux ?

Consultez la carte et (re)découvrez ces endroits qui font l’histoire du programme Interreg, du nord au sud du Rhin supérieur.

Découvrez, grâce à notre nouvelle carte interactive, différents lieux à travers le Rhin supérieur, qui ont bénéficié du soutien du programme. Grâce à Interreg, vous pouvez prendre le tramway à Saint-Louis (FR) pour vous rendre à Bâle (CH), puis un autre tramway de Bâle à Weil-am-Rhein (DE). Grâce à Interreg, les villes de Wissembourg (FR) et de Bad Bergzabern (DE) gèrent ensemble leur station d’épuration transfrontalière. Et ce ne sont que quelques exemples parmi beaucoup d’autres !

 

Découvrez les lieux qui font l’histoire d’Interreg
dans le Rhin supérieur

 


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Une jeune doctorante met le projet Vehicle à l’honneur

Publié par SchwoobAline le mardi 16 juillet 2024

Projets

Une jeune doctorante met le projet Vehicle à l’honneur

Une jeune doctorante, Inès Jorge, qui effectue sa thèse dans le cadre du projet VEHICLE, a remporté le 1er prix de la finale régionale du concours « Ma thèse en 180 secondes » le 18 mars dernier.

La jeune ingénieure a partagé son implication dans le projet Interreg de manière simple et ludique. Grâce à son énergie positive et la clarté de sa présentation, elle a fait découvrir au plus grand nombre les effets concrets de la recherche sur les systèmes de stockage d’énergie intelligent. Encore bravo à Inès !

Pour en savoir plus sur Inès Jorge et le prix qu’elle a reçu, lisez l’article de l’INSA, porteur du projet.

L’intervention d’Inès débute à 45’05 :


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62 microprojets de rencontres citoyennes dans le Rhin supérieur

Publié par SchwoobAline le mardi 16 juillet 2024

Programme Projets

62 microprojets de rencontres citoyennes dans le Rhin supérieur

Dernières sélections de microprojets

Mardi 16 mars 2021, le Comité de pilotage du programme Interreg s’est réuni une dernière fois pour sélectionner quatre nouveaux microprojets.

Parmi les heureux lauréats de ce dernier tour de sélection on retrouve la maison de la Biosphère Pfälzerwald – Vosges du Nord pour un projet de valorisation de la rivière de la Sauer au travers d’actions impliquant les habitants de l’espace Pamina, ou encore le Centre communal d’action sociale de Huningue pour un microprojet de cuisine participative transfrontalière et intergénérationnelle.

 

L’appel à microprojet Interreg V : bilan et perspectives

Lancé en 2017, l’appel à microprojet a permis la programmation de 62 microprojets pour un volume financier total de 1, 6M €.

L’appel à microprojet pour la période Interreg V, avait pour vocation de financer la rencontre et l’échange entre habitants du Rhin supérieur.

Si les derniers microprojets sont encore en cours de réalisation en 2021, les résultats des premiers microprojets permettent d’ores et déjà de saluer l’engagement fort de la société civile dans l’espace du Rhin supérieur. Face à ce succès, le programme et ses partenaires travaillent dès à présent sur de nouveaux dispositifs de financement à destination des acteurs de la société civile. Ces dispositifs s’inscriront dans le cadre de la nouvelle période de programmation Interreg VI – 2021-2027.

 

Retrouvez l’ensemble des microprojets Interreg V Rhin Supérieur 

 


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Le projet Rhinaissance est lancé

Publié par SchwoobAline le mardi 16 juillet 2024

Projets

Le projet Rhinaissance est lancé

Le dialogue a été amorcé avec le comité consultatif de Rhinaissance. Les usagers de la zone naturelle au cœur du projet de renaturation ont participé le 28 janvier 2021 à un premier échange organisé en visioconférence.

Pour une renaturation du Vieux-Rhin dans le Taubergiessen et l’île de Rhinau

19 km2 autour du Taubergiessen, à hauteur de Rust côté allemand et de l’île de Rhinau sur la rive française du Rhin, sont l’objet de l’étude de faisabilité au cœur du projet Rhinaissance.

L’objectif est de recréer une continuité écologique et améliorer l’adaptabilité au changement climatique. Mais comment ? En reconnectant les zones alluviales, retrouvant l’aspect naturel du Vieux-Rhin et redynamisant la zone. Cela permettra d’améliorer les habitats de la faune et flore constituent les étapes clés. L’étude constituera donc la phase préalable à la planification de mesures de renaturation.

Celle-ci a été confiée au cabinet français Ingérop, ses partenaires allemands EDR et l’Institut für Landschaftsökologie und Naturschutz.

De l’état des lieux aux scénarios de mise en valeur écologique

Le Regierungspräsidium de Freiburg et la Région Grand Est, pilotes du projet, ont présenté les niveaux d’encadrement de l’étude de faisabilité. Le comité de pilotage représente le niveau politique et l’autorité de surveillance du projet. Il attribue les tâches au groupe de projet, composé des représentants municipaux et techniciens travaillant sur le projet. Enfin, la cohésion autour du projet est la raison principale de la création d’un comité consultatif, composé d’associations et des divers usagers du site.

Un état des lieux de la zone, première étape de l’étude, et les échanges avec les différences instances du projet sont à la base de l’élaboration de cinq scenarios d’action. En toile de fond de ces travaux reste la question des liens et effets entre les usagers du site et les scenarios. La méthode choisie pour l’élaboration du meilleur plan d’action est de partir du plus petit au plus grand avantage possible de la renaturation visée. Cette construction progressive nourrit l’ambition de retrouver un Rhin plus naturel, plus praticable et plus dynamique.

Un échange dynamique avec les acteurs locaux

Les ingénieurs chargés de réaliser l’étude ont placé au cœur de la manifestation la présentation de leur travail.  La trentaine de participants connectés ont été informés des objectifs, des facteurs limitants et des menaces du projet.

Le manque d’habitat dynamique comme les bancs de graviers, le faible débit minimal du Rhin ou la température croissante de l’eau par exemple, font partie de l’état des lieux actuel de la zone.

Les parties prenantes n’ont pas hésité à mettre en perspective la présentation avec leurs intérêts. Parmi les suggestions :  la nécessaire adaptabilité au changement climatique comme fil rouge du projet. Des projets locaux tels que la construction de passes à poisson à Rhinau et les enjeux de production des forêts communales ont été cités. Les associations de pêche locales ont exprimé leur volonté de rencontres des équipes du projet sur le terrain. Cette perspective et les deux questions de fond posées par les organisateurs aux participants, encouragés à répondre par écrit, installent ainsi le dialogue.

 

Crédit photos : Dr Bettina Saier, Regierungspräsidium Freiburg

 

 


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9 nouveaux projets Interreg Rhin Supérieur

Publié par SchwoobAline le mardi 16 juillet 2024

Projets Programme

9 nouveaux projets Interreg Rhin Supérieur

Le Comité de suivi du programme Interreg Rhin Supérieur a adopté neuf nouveaux projets lors de sa réunion du 19 janvier 2021. L’Union européenne attribue ainsi 10 millions d’euros pour la coopération transfrontalière dans le Rhin supérieur. Le programme a désormais alloué plus de 100 % de son enveloppe budgétaire de 102 millions d’euros pour 2014-2020.  La diversité de ces neuf nouveaux projets sont le reflet des nombreux domaines que le programme soutient depuis 30 ans !

Les nouveaux projets :

  • Essais cliniques innovants, une coopération scientifique de pointe avec le projet Resc/kUE
  • Préserver une espèce animale emblématique de la région du Rhin supérieur : le Hamster commun avec le projet CRICETUS
  • Aux côtés des territoires pour une mobilité transfrontalière renforcée avec les projets de transport Coradia, THNS COLMAR-BREISACH, et « Chalampé / Neuenburg à Vélo #2« 
  • Accompagner les éleveurs du Rhin supérieur dans l’adaptation au changement climatique avec le projet KLIMACO
  • Mettre en réseau les entreprises pour une meilleure reprise économique post-Covid-19 avec le projet Business Sourcing
  • Promouvoir le Rhin supérieur et la Grande Région comme espace cinématographique de premier plan avec le projet CinEuro
  • Renforcer les rencontres citoyennes dans la Région Freiburg – Centre et Sud Alsace avec le projet « Tous acteurs avec l’Eurodistrict Region Freiburg Centre & Sud Alsace »

 

 

 


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Lancement du projet Smart meter inclusif (SMI)

Publié par SchwoobAline le mardi 16 juillet 2024

Projets

Lancement du projet Smart meter inclusif (SMI)

L’Université de Haute-Alsace de Mulhouse, porteur du projet SMI, a organisé sa conférence de lancement le 19 novembre 2020.  Ses partenaires et les personnes intéressées par les thématiques de l’énergie ont été invités à se réunir en ligne pour mettre en perspective le rôle des compteurs intelligents innovants dans la transition énergétique, thématique au cœur des recherches de ce projet multidisciplinaire.

Une meilleure gestion des réseaux électriques et une réduction des consommations

« Si vous ne pouvez pas le mesurer, vous ne pouvez pas l’améliorer », ce principe directeur du projet énoncé par le coordinateur scientifique du projet Djaffar Ould Abdeslam.

La diminution de la consommation d’énergie dans les bâtiments est l’un des challenges énergétiques majeurs de notre temps. En effet, il s’agit du secteur le plus gourmand en énergie : il représente 40% de l’énergie électrique totale en Europe. Le projet est motivé par l’idée que si les bâtiments étaient équipés en compteurs intelligents (smart meter), les utilisateurs pourraient gérer de manière proactive leurs dépenses énergétiques car ils pourraient mieux les prévoir et donc optimiser les consommations de leurs appareils électriques. Dans le même temps, le but est que les informations de consommation relayées à leur fournisseur d’énergie soient anonymisées. Toutes les études confirment la tendance bénéfique d’un tel déploiement sous réserve de l’intégrer à une transformation du secteur énergétique.

Placer l’utilisateur au cœur de la transition énergétique

Le projet évaluera l’adéquation des nouvelles techniques pour améliorer le niveau de sécurité du smart meter dans un réseau hautement hétérogène. A terme, le projet permettra d’aboutir au développement d’un prototype de laboratoire. De nouvelles fonctionnalités pour les smart meters (SM) seront développées pour collecter et prédire les consommations individuelles d’appareils électriques chez les utilisateurs tout en tenant compte du prix de l’énergie, des capacités de production et de stockage disponibles.

En parallèle, la démarche de compréhension de l’acceptabilité de cette technologie dans la société, au cœur du projet, est aussi innovante que nécessaire. Elle se traduit dans le projet par l’intégration de l’utilisateur tout au long du développement du SMI, qui favorisera in fine les éco-gestes des consommateurs. Une enquête grand public, basée sur une cartographie des SM présents sur le territoire des 3 pays, déterminera les représentations sociales, les niveaux de satisfaction, les usages et les attentes des populations équipées.  L’enquête sera complétée par des études juridiques et la rédaction d’un livre blanc. Le but est d’émettre recommandations pour un marché commun à l’échelle transfrontalière tenant compte des avantages/contraintes des 3 pays et favoriser le développement des entreprises à l’international.

Un défi énergétique et sociétal

Pilotée depuis l’Université de Haute Alsace à Mulhouse, la conférence de lancement a réuni 80 participants, accueillis par Marc Renner, administrateur provisoire. Il a rappelé l’engagement de l’UHA dans 17 projets Interreg sur la période de programmation actuelle avec 73 chercheurs impliqués. Monsieur Renner a salué la richesse et la diversité de la coopération transfrontalière dans le Rhin supérieur, très dynamique dans le domaine de la recherche et l’innovation de pointe.

Il a ensuite cédé la parole à des intervenants français, suisses et allemands qui ont enrichi la description du contexte énergétique actuel, en pleine mutation et où les contraintes règlementaires et sociétales sont encore nombreuses pour le développement de compteurs intelligents. Face au déclin en marche forcée des énergies fossiles et au boom de l’électrique, les questions de l’autosuffisance énergétique, du stockage des énergies renouvelables, de la décentralisation du système énergétique des bâtiments sont des pistes de travail incontournables pour les chercheurs.

La gestion des pics et des creux d’énergie et la flexibilité du consommateur d’une énergie renouvelable fluctuante, sont au cœur d’une transition énergétique réussie. Le développement d’un outil intelligent qui offre une compréhension claire des consommations, pour l’utilisateur et les décideurs, et qui garantit simplicité d’utilisation et sécurité place le projet aux cœurs des défis énergétiques actuels.  Le projet Smart Meter Inclusif est doté d’un budget de près de 2 millions d’euros et rassemble 15 partenaires académiques et industriels sur une durée de trois ans.


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Décontamination des eaux polluées – le projet PHOTOPUR se termine

Publié par SchwoobAline le mardi 16 juillet 2024

Projets

Décontamination des eaux polluées – le projet PHOTOPUR se termine

C’est un dilemme connu dans la viticulture : d’une part, des vignes saines et exemptes de parasites, d’autre part, des eaux polluées. Pour protéger leurs vignes, les viticulteurs utilisent souvent des pesticides, qui constituent une menace pour l’ensemble de l’écosystème. Le projet PHOTOPUR, cofinancé par le programme Interreg Rhin supérieur et les partenaires régionaux dans le cadre de l’Offensive Science, a trouvé une solution à ce problème. Le projet a présenté ses résultats lors de son événement de clôture le 10 décembre 2020.

L’Université de Koblenz-Landau, en étroite collaboration avec ses partenaires, a développé une approche nouvelle et unique. Ils ont mis au point un prototype pour la décontamination photocatalytique de l’eau contaminée par les pesticides. Ce prototype permettra de réduire de manière significative la quantité de produits phytopharmaceutiques (PPP) issus des vignes.

Une collaboration scientifique innovante pour développer un prototype

Les partenaires ont d’abord effectué des analyses détaillées de la zone afin d’identifier les points où la pollution des eaux issue de la viticulture est particulièrement élevée. L’équipe dynamique du projet a fait de la diversité et de la complémentarité de leurs compétences une force. Ainsi, une partie de l‘équipe a comparé différentes méthodes de purification avant de choisir la photocatalyse. Le processus photocatalytique a été optimisé à maintes reprises au cours du projet afin qu’il puisse donner les résultats souhaités. Différents pesticides et mélanges de PPP ont été testés à différentes concentrations, par le DLR et l’Université Koblenz-Landau. L’ICPEES a plus particulièrement développé le cœur du prototype. Enfin, la construction du prototype et son autonomie grâce à l’énergie solaire étaient entre les mains de l’INES.

Outre le prototype, l’équipe du projet a également établi un label écologique „viticulture verte“. Il pourra désormais être attribué pour le traitement durable des eaux usées de la viticulture.

 

Un partenariat industriel pour la suite du projet

Les résultats obtenus par le prototype, la communication fructueuse et la conception du label écologique encouragent les partenaires à poursuivre leur travail sur l’„eau décontaminée dans le vignoble ». Le financement Interreg prenant fin en décembre 2020, les partenaires cherchent désormais à établir un partenariat industriel, pour rendre le prototype du photocatalysateur commercialisable.  Celui-ci pourra alors représenter un investissement intéressant pour les viticulteurs.

 

Crédits photos : J. da Costa Fernandes INES HS Offenburg

 


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Atmo-VISION : résultats présentés en ligne au grand public

Publié par SchwoobAline le mardi 16 juillet 2024

Projets

Atmo-VISION : résultats présentés en ligne au grand public

Du 13 novembre au 11 décembre 2020, le projet Atmo-VISION a organisé sa manifestation de clôture en plusieurs étapes. Au programme : une présentation des résultats majeurs suivie d’une conférence de presse, quatre ateliers thématiques et une réunion de clôture ouvrant sur les perspectives de travail. Ouvertes à toutes et à tous, ces rencontres se sont entièrement déroulées en visioconférence.

Climat et qualité de l’air sans frontières

Piloté par ATMO Grand-Est, Atmo-VISION, c’est trois ans de coopération par-delà les frontières entre les experts de la qualité de l’air, les associations, les institutions ou encore les citoyens. Le projet fédère les compétences de ces nombreux acteurs du Rhin Supérieur qui ont travaillé ensemble pour reconquérir la qualité de l’air dans l’espace transfrontalier. Les instruments innovants produits par le partenariat de projet pour diminuer les émissions de polluants de l’atmosphère sont disponibles en ligne sur www.atmo-vision.eu. Ces instruments s’adressent en priorité aux décideurs français, allemands et suisses. Ils encouragent à développer une stratégie d’amélioration continue de la qualité de l’air dans l’espace transfrontalier.

Actions et outils innovants Air-Climat-Energie pour le Rhin supérieur

Les acteurs du projet se sont concentrés sur trois thématiques phares : la pollution de l’air, les gaz à effet de serre et l’énergie. Les outils développés s’inscrivent dans la stratégie « Connaître, comprendre, évaluer, identifier » et s’articulent autour des actions suivantes :

* Inventaires Air-Climat-Energie concernant la consommation et la production d’énergie, les émissions de polluants et gaz à effet de serre et la qualité de l’air dont une vaste enquête transfrontalière sur l’utilisation du chauffage au bois.

Des microcapteurs confiés à des citoyens pour mesurer la qualité de l’air à Strasbourg et Kehl

* Mesures de polluants et état des lieux de la qualité de l’air dans le Rhin supérieur jusqu’à une fine échelle notamment grâce au déploiement de microcapteurs.

* Étude de l’origine géographique, sectorielle et énergétique des pollutions et évaluation des mesures d’amélioration de la qualité de l’air par modélisation.

* Mise en place d’une charte d’engagement pour l’atmosphère du Rhin supérieur fédératrice d’un réseau et base d’échange pour favoriser l’efficacité des actions à venir.

Former les administrations, sensibiliser les jeunes générations et impliquer le citoyen : tel est le cœur du projet.

Les outils développés permettent de répondre par exemple à des questions comme « Si l’on prend un volume d’air quelque part dans le Rhin supérieur pendant un pic de pollution, d’où proviennent les polluants qu’il contient ? » ou encore « Quelles sont les interactions entre l’air, le climat et les énergies renouvelables ? ».

Une vision pour l’avenir

Lors de la conférence de presse, les principaux acteurs engagés ont rappelé l’importance et l’urgence des thématiques transversales air-énergie-climat. Cet enjeu majeur de santé publique doit résonner auprès des institutions par-delà les frontières.

Les participants aux différents ateliers ont souligné le professionnalisme d’Atmo Grand Est dans le pilotage du projet. La réactivité et le soin apporté à l’organisation de la série d’événements en ligne, a également été saluée.

Cette série d’événements avait pour toile de fond la volonté de poursuivre et d’intensifier la collaboration historique dans le domaine de la qualité de l’air dans le Rhin supérieur, nécessaire aujourd’hui. Cette collaboration sera inscrite dans une charte d’engagement pour la qualité de l’air. La charte aura pour objectif de favoriser et valoriser l’exemplarité des organisations volontaires ainsi que de fédérer un réseau autour d’un objectif commun de réduction des émissions.


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