Conférence de lancement du projet « RES-TMO » à Freiburg

Conférence de lancement du projet « RES-TMO » à Freiburg

Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 24 novembre 2024

Projets

Conférence de lancement du projet « RES-TMO » à Freiburg

Le projet „RES-TMO“ a tenu sa conférence de lancement le 3 décembre 2019 à l’Université de Freiburg. La manifestation a non seulement permis de présenter le projet. Elle a également été l’occasion pour les partenaires du projet d’échanger avec des spécialistes de l’approvisionnement en énergies renouvelables.

« RES-TMO » : les énergies renouvelables pour la RMT

Le projet a officiellement démarré en février 2019. Il a pour but de développer, sur le territoire régional, des concepts d’approvisionnement et de stockage d’énergie intégrés et efficaces sur le long terme. Il souhaite ainsi contribuer à l’utilisation des énergies renouvelables, ce afin de « sortir du carbone ». Mais une optimisation des systèmes d’approvisionnement de la RMT est nécessaire face aux risques que présente ce processus de sortie du carbone pour l’approvisionnement en énergie. Les besoins et les capacités de production et de stockage doivent être partagés de façon complémentaire. RES-TMO focalisera ainsi une partie de ses recherches sur le potentiel transfrontalier dans ce domaine. D’ici la fin du projet en janvier 2022, le projet aura établi une feuille de route à l’attention des décideurs politiques.

Lancement

Une forte implication politique

La manifestation a été ouverte par les représentants du porteur de projet et du programme INTERREG Rhin supérieur. Monsieur Hans-Jochen Schiewer, Recteur de l’université de Freiburg et président d’Eucor, s’est exprimé en premier, louant le rôle pionnier du Rhin supérieur et évoquant un « projet passionnant et un fort partenariat », dont l’idée est née d’un autre projet INTERREG, le Cluster de recherche en durabilité du Rhin supérieur (URCforSR).

Madame Bärbel Schäfer, Regierungspräsidentin de Freiburg et Présidente du Comité de suivi du programme INTERREG Rhin supérieur a ensuite rappelé l’importance de la coopération franco-allemande et des projets européens pour la région, parlant du Rhin supérieur comme d’une région modèle dans les domaines de l’économie et de la recherche. Les changements climatiques et la protection de l’environnement sont à ses yeux prioritaires.

Madame Barbara Koch a finalement présenté le contenu du projet. Elle dirige le Centre pour les énergies renouvelables et URCforSR à l’Université de Freiburg. « Nous voulons utiliser localement l’énergie produite » affiche-t-elle comme priorité du projet. Elle ajoute que les solutions ne peuvent être trouvées qu’en prenant en compte le système dans son ensemble.

Un thème d’actualité

Chercheurs et professionnels du secteur se sont ensuite exprimés tour à tour sur la thématique de l’énergie. Divisée en 2 parties, l’après-midi a tout d’abord permis la présentation et la discussion autour des potentiels de production d’énergies renouvelables dans la RMT. L’accent a été mis dans un second temps sur la sécurité de l’approvisionnement et la nécessité de flexibiliser les réseaux électriques.

Les nombreux échanges et questions ont montré tout l’intérêt du public pour ce sujet très actuel pour la région.

Plus d’infos sur la manif :

Programme


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Premier comité de pilotage pour « Eau Potable sans frontières »

Publié par SchwoobAline le dimanche 24 novembre 2024

Projets

Premier comité de pilotage pour « Eau Potable sans frontières »

Le hameau de Wengelsbach est alimenté par une source d’eau unique, actuellement polluée à l’arsenic. Pour protéger la santé de ses habitants, les autorités distribuent régulièrement de l’eau en bouteille à la population. Les élus locaux prévoient d’abandonner cette source définitivement. Cependant, les solutions alternatives à cette source sont trop coûteuses pour si peu d’habitants (une soixantaine d’habitations). La coopération transfrontalière apporte ici une solution moins onéreuse et plus réalisable: la pose d’une conduite d’interconnexion entre Wengelsbach et Schoenau, en Allemande. Cette conduite sera posée sous un chemin rural entre les deux communes.

Ce chemin sera transformé prochainement en piste cyclable dans le cadre du développement transfrontalier des infrastructures vélo. Grâce à ces travaux, les habitants du hameau, mais aussi les cyclistes et randonneurs pourront profiter d’une « Eau potable sans frontière ». Cette eau potable sera disponible au robinet et dans une fontaine à boire posée sur le tracé de la piste cyclable. La construction de cette piste cyclable est également cofinancée par le programme INTERREG.

C’est le 21 novembre 2019 dans les locaux de la Communauté de Communes Sauer-Pechelbronn, que les partenaires du projet se sont réunis pour leur premier comité de pilotage, avant le lancement officiel des travaux. Ils ont rédigé à cette occasion un dossier de presse à télécharger ci-dessous.

Dossier de presse-eau potable sans frontière


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Le projet « MARGE » se clôture

Publié par SchwoobAline le dimanche 24 novembre 2024

Projets

Le projet « MARGE » se clôture

Après 3 ans d’échanges et de recherche, le projet MARGE a tenu sa conférence de clôture le vendredi 15 novembre 2019 à Fribourg. En présence de personnalités politiques, les principaux acteurs du projet ont présenté les résultats du projet et les enseignements tirés.

MARGE : l’innovation sociale au cœur des quartiers marginalisés

A travers l’échange de bonnes pratiques, la recherche-action et la production d’un outil de formation, le projet MARGE a, pendant 3 ans effectué un travail ciblé sur 9 quartiers marginalisés en France, en Suisse et en Allemagne.

Pour comprendre le projet en 2 minutes :

Le transfrontalier : un boosteur de l’innovation sociale

« On est allés au-delà du sentiment que l’herbe est plus verte ailleurs »

C’est ainsi que le porteur de projet Bruno Michon résume l’intérêt de l’ouverture aux pratiques de l’autre.

Malgré les obstacles à la rencontre, le projet a permis aux administrations, aux travailleurs sociaux et aux habitants des quartiers de se créer une communauté transfrontalière qui a ouvert la voie à une certaine reconnaissance.

Au-delà des clichés, des différences structurelles majeures impactant les pratiques ont été ressenties lors des immersions dans les quartiers des pays voisins. En France l’état centralisé présent jusque dans les quartiers et les aides financières pour le logement social ; en Allemagne l’auto-gestion des habitants de quartier et l’importance des acteurs locaux ; en Suisse la démocratie directe et le principe du consensus.

Un projet clôturé mais qui va continuer à se diffuser !

La manifestation s’est tenue le vendredi 15 novembre 2019 au Regierungspräsidium de Freiburg. En introduction les personnalités politiques se sont exprimées pour féliciter le projet : Madame Bärbel Schäfer, Regierungspräsidentin et présidente du Comité de suivi du programme INTERREG, suivie de Madame Nadia Idiri, Sous-préfète en charge de la politique de la ville, puis Monsieur Lukas Ott, représentant le Canton de Bâle-Ville.

Les acteurs de la recherche se sont ensuite succédés pour revenir sur les résultats du projet et présenter l’outil développé, un toolkit rassemblant les enseignements tirés de MARGE. Disponible gratuitement sur le site Internet du projet, il est à la libre disposition de tous et doit pouvoir servir dans le contexte d’autres quartiers.

Un podium final avec les acteurs de terrain a permis de revenir sur l’expérience concrète d’échanges de bonnes pratiques et les idées de transferts qui en ont émergé.

Vers un campus transfrontalier de l’intervention sociale ?

Les 3 écoles en intervention sociale qui portaient le projet collaborent déjà depuis près de 30 ans via le programme d’étude commun RECOS. Le projet MARGE a conforté l’intérêt de la confrontation des pratiques transfrontalières. Les représentants des 3 établissements ont mis l’accent sur la nécessité d’intégrer les connaissances issues du projet aux cursus et évoquent même l’idée d’un campus transfrontalier de l’intervention sociale, sur le modèle d’Eucor.


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« Smart Factory » : Remise de la notification de cofinancement INTERREG

Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 24 novembre 2024

Projets

« Smart Factory » : Remise de la notification de cofinancement INTERREG

« Smart Factory » : c’est le titre du projet INTERREG qui vise à développer une « Lernfabrik » implantée à l’école professionnelle du Landkreis Germersheim, sur le site de Wörth. Ses contenus seront intégrés dans des modules de formation développés dans le cadre du projet. La notification de cofinancement a été remise au porteur de projet le 21 novembre 2019. Les intervenants ont souligné la contribution du projet à la résolution des défis transfrontaliers liés à la numérisation.

Actions prévues

Le projet a démarré en octobre 2019. Dans le cadre de la Lernfabrik, les trois écoles partenaires développent conjointement des modules de formation pour les élèves, ainsi que des modules de formation pour le personnel enseignant en Rhénanie-Palatinat et en Région Grand Est. Au cours du projet, ces modules seront mis en place, évalués et adaptés si nécessaire. Le projet s’achèvera en septembre 2022.

Une « Lernfabrik » transfrontalière

« Smart Factory » a pour but de créer un réseau de formation bilingue, transfrontalier et innovant dans le domaine du stockage et de la fabrication numériques. Il est constitué d’un ensemble d’actions pour préparer les élèves à l’industrie 4.0. Le projet est porté par le Landkreis Germersheim qui se situe au coeur de l’espace PAMINA, une zone essentiellement rurale. A cet égard, il est important de s’intéresser aux développements de la numérisation afin de faire face à l’évolution du marché du travail. Les écoles françaises partenaires sont le Lycée Heinrich Nessel à Haguenau et le Lycée Georges Imbert de Sarre-Union.

Remise officielle de la notification de cofinancement

Introduction

Alexander Ott, directeur de l’école professionnelle Germersheim/Wörth et le Landrat du Landkreis de Germersheim, Dr. Fritz Brechtel ont rappelé l’importance du projet, faisant également référence au grand nombre de personnes présentes. Le projet peut être considéré comme projet phare, notamment en raison de sa dimension franco-allemande. M. Brechtel a souligné : « C’est agréable de voir qu‘avec de tels projets l’Europe soit de plus en plus unie ».

Remise de la notification de cofinancement

Madame le Dr. Stefanie Hubig, ministre de l’Education de Rhénanie-Palatinat, a souligné les avantages de la numérisation. Ce phénomène créé par l’homme est empreint de génie créatif, de joie et d’imagination. Dans le cadre scolaire toutefois, la pédagogie doit se trouver au coeur de la réflexion. Par ailleurs, elle a évoqué le rôle que joue la numérisation en rapprochant l’idée européenne des jeunes. Pour beaucoup, cette idée est si évidente qu’ils ne se rendent pas compte à quel point elle a été durement acquise.

Volker Wissing, Ministre de l’Economie, des Transports, de l’Agriculture et de la Viticulture de Rhénanie-Palatinat, a ensuite pris la parole. D’après lui, le projet « Smart Factory» est l’occasion de donner un nouveau souffle à l’amitié franco-allemande. « Il n’y a pas de meilleur investissement que dans les jeunes que nous avons», a déclaré M. Wissing, en ajoutant que les succès de la région reposent sur la formation professionnelle. À la fin de son discours, il a officiellement remis la notification de cofinancement INTERREG.

Parmi les intervenants figuraient également Rémi Bertrand, Président de l’Eurodistrict PAMINA, et le Dr. Thomas Gebhart, Secrétaire d’Etat parlementaire au Ministère fédéral de la Santé. M. Gebhart a tenu à préciser que « ce n’est que par l’homme que les usines numériques deviennent intelligentes ». Ainsi, l’homme doit être au coeur des projets dans le domaine numérique. Il ne s’agit pas seulement de transmettre des connaissances, mais aussi des valeurs. Le rôle des enseignants dans le projet est donc essentiel. Cécile Reinbolt de l’Académie de Strasbourg a également tenu un discours. Elle tenait à souligner la dimension européenne du projet, qui contribue à l’apprentissage d’une langue étrangère et l’acquisition de compétences interculturelles par les élèves allemands et français. Ces éléments sont importants, y compris pour leur carrière professionnelle.

Concept pédagogique et didactique de « Smart Factory »

Enfin, Ingolf Käsmeier, directeur adjoint de l’école professionnelle du Landkreis Germersheim, sur le site de Wörth, a présenté le concept pédagogique-didactique de la « Smart Factory ». Il a d’abord expliqué la signification du néologisme « Industrie 4.0 », qui désigne la mise en réseau de machines, produits et personnes et constitue la base du projet. L’objectif du projet est de créer des situations d’apprentissage interprofessionnel avec des groupes d’apprentissage mixtes, ce qui nécessite des ateliers adaptés. La « Lernfabrik », qui sera achetée et installée au cours de la première année du projet permettra de mettre en place ces ateliers. Elle associe les différentes étapes de la production, ce qui prépare les élèves à leur vie professionnelle numérisée.

Pour conclure, il a invité les enseignants des trois écoles partenaires à se présenter et a convié les invités à partager un apéritif. Celui-ci était organisé par le bbs-bistro dans les locaux de la future « Lernfabrik ».

 


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« PAWENA » : remise officielle de la notification de co-financement

Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 24 novembre 2024

Projets

« PAWENA » : remise officielle de la notification de co-financement

Le 7 novembre, le projet PAWENA recevait sa notification de cofinancement au service d’eau potable de Bad Bergzabern. Daniela Schmitt, secrétaire d’Etat du Ministère de l’Economie, des Transports, de l’Agriculture et de la Viticulture de Rhénanie-Palatinat, a remis officiellement la notification de co-financement de près de 2 millions d’euros pour le projet. D’autres représentants politiques étaient également invités à prendre la parole.

Préserver les espaces Natura 2000

Un réseau européen de zones protégées a vu le jour dans les années 1990. Ces sites visent à protéger les habitats transfrontaliers de la faune et la flore endémiques, et notamment les espèces menacées. Les zones Natura 2000, rivières, forêts et prairies alluviales rhénanes, représentent entre 17 et 20 % de la surface de l’espace PAMINA. Le projet PAWENA recouvre principalement des zones de prairies, humides et forestières aux abords de la rivière Lauter, un affluent du Rhin. Le projet contribue à la préservation de 2 670 hectares, qui servent d’habitat à des espèces remarquables.

PAWENA : « Palatinat Alsace Wasser Eau Nature »

La phase de préparation du projet, qui débutera en mars 2020, est déjà en cours. PAWENA s’appuie sur une étude réalisée pendant la période de programmation INTERREG IV : « Gestion transfrontalière de l’approvisionnement en eau potable dans le Palatinat du Sud et en Alsace du Nord 2008-2030 ».

Le projet PAWENA vise à mettre en oeuvre une gestion durable, transfrontalière et alternée de la production d’eau potable. Cette gestion durable se fera en préservant les eaux souterraines qui se font de plus en plus rares. L’utilisation commune d‘infrastructures doit ainsi permettre d’éviter les nouveaux forages. Porté par le groupement local de coopération transfrontalière Wissembourg – Bad Bergzabern, il se concentre sur les zones autour de la ville de Wissembourg dans le nord de l’Alsace et la Verbandsgemeinde de Bad Bergzabern dans le Palatinat du Sud.

Conférence de presse

Ici, l’amitié franco-allemande est devenue réalité

Au début de la conférence de presse, le maire de Bad Bergzabern, Hermann Bohrer, a souhaité la bienvenue aux invités. Il a souligné que la réussite du projet s’appuyait notamment sur l’amitié entretenue depuis plusieurs décennies entre les deux communes. Son homologue de Wissembourg, Christian Gliech, a ensuite effectué une présentation détaillée du projet en allemand. Il a narré les moments marquants de l’histoire de la région frontalière et affirmé l’importance de l’amitié franco-allemande. Le maire de Wissembourg a également souligné l’importance des liens à l’échelle régionale. Ces liens conduisent à la recherche commune de solutions. « Nous sommes des personnes, nous vivons hiwwe und driwwe*, au Nord comme au Sud », affirmait-il.

Le Syndicat Mixte de production d’eau potable de la région de Wissembourg a été créé, suite à une grave sécheresse en 1976, évoquait Christian Gliech. Celui-ci assure depuis lors la distribution d‘eau potable. Le syndicat est également partenaire du projet PAWENA. « PAWENA n’est pas le premier projet INTERREG entre la ville de Wissembourg et la commune fusionnée de Bad Bergzabern – et ne sera pas le dernier ».

Remise officielle de la notification de co-financement

Ensuite, la secrétaire d’État, Daniela Schmitt, a remis la notification de cofinancement au maire de Bad Bergzabern. Elle a souligné l’importance des projets transfrontaliers, insistant sur l’exemple à donner aux jeunes générations. Enfin, Hannes Kopf de la Struktur- und Genehmigungsdirektion Süd soulignait la dimension importante de la protection de l’environnement du projet PAWENA.

Pour conclure, les participants ont pu découvrir la station de distribution, et se retrouver autour d‘un buffet.

*en Alsacien : de part et d’autre


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Focus sur l’offre de soins dans le Rhin Supérieur

Publié par SchwoobAline le dimanche 24 novembre 2024

Projets

Focus sur l’offre de soins dans le Rhin Supérieur

Depuis longtemps, notre programme soutient de nombreux projets dans le domaine de la santé. RARENET (étude et prise en charge de maladies complexes et rares), SERIOR (recherche sur la gestion des risques), NANOTRANSMED (innovations en nanomédecine) ou TIGER (lutte contre le moustique tigre) en sont quelques exemples. Nous proposons ici de vous faire découvrir deux projets plus en détail : TRISAN et Offre de soins PAMINA Gesundheitsversorgung.

TRISAN – un nouveau centre de compétences dans le domaine de la santé

Un projet pour combler le manque de coopération des acteurs de la santé

La Conférence du Rhin supérieur et les autorités de santé des trois pays avaient identifié les défis les plus importants de la coopération dans le domaine de la santé. Ils avaient alors constaté un manque de connaissances sur les systèmes de santé, empêchant certaines coopérations. Malgré l’existence de certains projets de coopération, les secteurs de la santé n’étaient pas suffisamment en réseau au-delà des frontières. C’est ainsi, qu’en 2016, le projet de créer un centre de compétences trinational TRISAN a été lancé. Ce centre devait produire des connaissances et diffuser l’information sur les 3 systèmes de santé. Il devait ainsi améliorer la coopération transfrontalière entre les administrations et les prestataires de soins. L’Euro-Institut, bénéficiaire de longue date du programme, a pu porter le projet jusqu’en juin 2019, avec ses partenaires allemands, français et suisses.

Le centre de compétences trinational

La clôture du projet TRISAN ne signifie pas la fin du centre de compétences. TRISAN joue un rôle important de conseil à la coopération dans les projets de santé transfrontaliers. La cheffe de projet, Anne Dussap, affirme que le champ d’action de TRISAN est potentiellement très vaste. Pour mieux appréhender les systèmes de santé et les potentielles coopérations, TRISAN a mené plusieurs études en étroite collaboration avec des acteurs de terrain. La médecine ambulatoire, le secteur hospitalier ou les soins médicaux urgents des trois pays, ont fait l’objet de cahiers thématiques (en plus des études réalisées). Toutefois, la santé demeure un sujet qui relève de prérogatives nationales. Ainsi, recenser les potentiels transfrontaliers et les transformer en projets prend du temps. Le projet TRISAN a également développé une boîte à outils comprenant une liste de projets transfrontaliers, pour faciliter la mise en réseau. De plus, la Commission européenne a sélectionné le projet pour la conférence « Enhancing Healthcare Cooperation in Cross-border Regions ». Il pourra servir de modèle à d’autres régions frontalières.

La suite du projet

En décembre 2019, TRISAN lancera un nouveau projet INTERREG : « Plan d’action trinational pour une offre de santé transfrontalière dans le Rhin supérieur ». L’objectif de ce deuxième projet est de construire ce plan d’action trinational sur la base de projets concrets. L’observation de la santé, la mobilité des patients, le manque en personnels de santé, la promotion de la santé et l’épidémiologie seront les domaines principaux concernés. Par ailleurs une réflexion sera menée sur l’opportunité de pérenniser TRISAN et dans quel(s) objectif(s). Enfin, le projet vise à renforcer la mise en réseau des instances de coordination politique dans ce domaine. Pour ce faire, un plan d’action incluant de nouveaux instruments et stratégies sera élaboré.

Offre de soins PAMINA Gesundheitsversorgung – un projet commun

Une étude TRISAN donne naissance à un nouveau projet

Le centre de compétences TRISAN a effectué une analyse transfrontalière de l’offre de soins et des potentiels de coopération dans le secteur de la santé dans l’espace PAMINA. C’est de cette étude qu’est née l’idée de projet « Offre de soins PAMINA Gesundheitsversorgung ». Ce projet INTERREG, porté par l’Eurodistrict PAMINA, a débuté en janvier 2019. Les partenaires de projet sont principalement des structures publiques, des établissements hospitaliers et des caisses d’assurance maladie.

La maternité la plus proche se situe de l’autre côté de la frontière

Le projet vise notamment à faciliter l’accès des patientes allemandes à la maternité de Wissembourg (FR). Si cette maternité n’atteint pas le seuil d’activité minimum de 300 naissances par an, elle risque la fermeture. De plus, pour 29 des 55 communes allemandes frontalières, elle est plus proche que les maternités situées en Allemagne. Cependant, en raison d’obstacles administratifs, les résidentes allemandes ne peuvent accoucher en France qu’en cas d’urgence. « Offre de soins PAMINA Gesundheitsversorgung » travaille à l’élaboration d’une nouvelle réglementation en la matière. Dans son étude, TRISAN estime que le nombre de femmes allemandes qui pourraient bénéficier d’une mobilité facilitée serait d’environ 30 à 50 par an. Ce chiffre constituerait un bénéfice significatif pour les deux pays.

Eliminer les obstacles transfrontaliers pour développer une offre de soins de proximité

« Offre de soins PAMINA Gesundheitsversorgung » vise à développer l’offre de soins de proximité, notamment en éliminant les obstacles liés aux aspects administratifs, juridiques et financiers des soins de santé transfrontaliers. La résolution de ces obstacles permettrait une prise en charge facilitée des patients par-delà les frontières, ce qui suppose une coopération étroite des caisses d’assurance maladie des deux pays. Dans les bandes frontalières de l’espace PAMINA, essentiellement rurales, l’avancée serait importante. En effet, l’hôpital ou le médecin les plus proches se trouvent souvent dans le pays voisin. A cet égard, le projet encourage la coopération entre les hôpitaux de Wissembourg (F) et Bad Bergzabern (D). Le projet vise ensuite à attirer les médecins sur le territoire. Il se concentre enfin sur la cohérence des mesures et de la communication; pour que le projet impacte le quotidien des citoyens du territoire, il est essentiel qu’ils soient informés de leurs droits et des possibilités de prise en charge.

Perspectives

Dans le Rhin supérieur, le domaine de la santé a déjà connu de nombreux changements ces dernières années. La recherche médicale, les innovations et la mise en réseau d’acteurs importants ont été encouragées. Cependant, ces mêmes acteurs sont loin d’avoir pleinement exploité tout le potentiel. INTERREG Rhin supérieur continue de soutenir les structures dans la mise en œuvre de leur propre projet de santé et les accompagne dans cette démarche.


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Eurostage 2020 présente son bilan à mi-parcours et ses objectifs

Publié par SchwoobAline le dimanche 24 novembre 2024

Projets

Eurostage 2020 présente son bilan à mi-parcours et ses objectifs

Eurostage 2020 accompagne des centaines d’élèves dans leur découverte du monde professionnel. Grâce au projet, ils peuvent effectuer leur stage dans une entreprise allemande ou suisse. A l’occasion d’une conférence de presse le 30 septembre 2019 à Lahr, le projet a présenté ses premiers résultats et ses perspectives pour cette année scolaire.

Bilan et premières statistiques

En partenariat avec l’IHK Südlicher Oberrhein (chambre de commerce et d’industrie de Freiburg), l’association Eltern Alsace, porteuse du projet Eurostage2020, a pu accompagner 153 élèves de 3ème et de 2nde provenant de 11 établissements. Ils ont effectué un stage d’une semaine de l’autre côté de la frontière, accueillis par 107 entreprises.

Quels retours d’expérience ?

Les élèves sont tous satisfaits de leur expérience. « Le lundi, au début du stage, beaucoup d’élèves sont anxieux et le vendredi, ils aimeraient prolonger le stage d’une semaine. » affirmait le président d’Eltern Alsace.

Les entreprises participantes sont quant à elles globalement satisfaites du dispositif. Elles y voient un investissement à long terme pour attirer de futurs employés français. Alors que de nombreux jeunes Alsaciens ne trouvent pas d’emploi en France, les entreprises allemandes peinent à recruter des apprentis et des travailleurs qualifiés.

400 élèves accompagnés en 2019/2020

Après une première année réussie, le dispositif a attiré de nouveaux établissements et entreprises. 400 jeunes provenant de 23 écoles alsaciennes effectueront leur stage parmi environ 250 entreprises allemandes et suisses.

« Le bouche à oreille fonctionne. Maintenant, ce sont même les frères et sœurs de mes élèves qui souhaitent partir en stage en Allemagne », raconte une enseignante convaincue de Cernay.

En plus de contacts avec la presse, le projet touche les entreprises lors de salons professionnels. L’association peut aussi désormais compter sur le soutien de l’IHK de Karlsruhe. Cette dernière pourra accompagner les nouveaux collèges bas-rhinois dans leur recherche de stage.


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Les jeunes mobilisés pour l’air, le climat et l’énergie

Publié par SchwoobAline le dimanche 24 novembre 2024

Projets

Les jeunes mobilisés pour l’air, le climat et l’énergie

Le microprojet « Parlement transfrontalier air-climat-énergie » a réuni le 18 octobre dernier 350 élèves de classes françaises et allemandes (premières et terminales) du Rhin supérieur, pour sa journée de lancement.

Un lieu unique pour une démarche innovante

Le parc d’attraction Europa-Park populaire auprès des jeunes français et allemands, a accueilli cet évènement. Ainsi, les jeunes ont pu visiter les Science Days d’Europa Park : laboratoire géant où chacun peut découvrir les sciences de façon ludique.

Mme Bärbel Schäfer, présidente du Regierungspräsidium de Freiburg et présidente du Comité de suivi INTERREG, a introduit la journée. Elle a notamment souligné l’importance de la mobilisation de la jeunesse sur le climat. Les élèves présents ont ensuite assisté à une présentation académique des enjeux air-climat-énergie. Ils se sont aussi familiarisés aux principes de la démocratie participative. Les mois d’échanges et de réflexion qui attendent ces classes reposeront sur ces deux piliers.

Enfin, les élèves ont pu échanger en groupes binationaux sur l’agriculture, la mobilité, l’urbanisme, la biodiversité etc. en présence d’experts.

La suite du projet

Jusqu’en janvier 2020, les élèves travailleront sur des résolutions, accompagnés par leurs enseignants. A terme, les établissements choisiront 5 élèves par classe pour les représenter lors des deux journées du Parlement de sciences, prévues le 3 et 4 février 2020 au Parlement européen à Strasbourg.

Les résolutions seront transmises aux institutions locales concernées. Les élèves présenteront également leurs travaux aux autres classes participantes, pour transposer les résolutions à l’échelle des établissements scolaires.


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Le projet « Plan d’action trinational pour une offre de santé transfrontalière dans le Rhin supérieur » adopté

Publié par SchwoobAline le dimanche 24 novembre 2024

Projets

Le projet « Plan d’action trinational pour une offre de santé transfrontalière dans le Rhin supérieur » adopté

Lors de sa réunion à Bühl le 11 septembre 2019, le Comité de suivi du Programme INTERREG Rhin Supérieur a adopté le projet « Plan d’action trinational pour une offre de santé transfrontalière dans le Rhin supérieur » porté par l’Euro-Institut.

Que prévoit ce projet ?

L’objectif du projet est de :

  • Renforcer la mise en réseau des instances de coordination des politiques de santé du Rhin Supérieur ;
  • Développer de nouveaux outils d’analyse et proposer des stratégies à l’attention des décideurs politiques ;
  • Développer une meilleure coopération entre autorités de santé dans le domaine de l’épidémiologie ;
  • Favoriser l’échange de bonnes pratiques entre professionnels de santé ;
  • Faciliter l’accès aux services de santé pour les patients transfrontaliers ;
  • Réaliser une étude sur la pérennisation de TRISAN, centre de compétences pour optimiser la coopération transfrontalière et encourager les projets de coopération dans le champ de la santé dans le Rhin supérieur.

Le projet vise à développer et approfondir la coopération transfrontalière en matière de santé, initiée par le projet INTERREG TRISAN (2016-2019) portée également par l’Euro-Institut.

Les chiffres-clés du projet

Le budget prévisionnel du projet est de 955.000,00 €, pour un montant FEDER de 453.000,00 €.

Le consortium est composé de 26 partenaires allemands, français et suisses.


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« Offres de soins PAMINA » : premier comité de pilotage

Publié par SchwoobAline le dimanche 24 novembre 2024

Programme Projets

« Offres de soins PAMINA » : premier comité de pilotage

Le 10 septembre 2019, tous les partenaires du projet « Offres de soins PAMINA » se sont réunis officiellement pour la première fois, formant le comité de pilotage du projet. A cette occasion, ils ont discuté des grandes actions prévues, et ont pu répondre aux questions de la presse.

Les objectifs du projet

Afin de maintenir l’accès à l’offre de soins de proximité dans l’Eurodistrict PAMINA, de nombreux défis restent à relever. Pour les patients de part et d’autre de la frontière, il s’agit d’améliorer l’offre de soins hospitalière et la médecine de ville.

Le projet vise à contribuer au développement d’une offre de soins de proximité dans le bassin de vie PAMINA. L’émergence de cette offre de soins de proximité commune permettra, à terme, de mieux répondre aux besoins de santé en évolution de la population de l’Eurodistrict PAMINA. Le projet prévoit ainsi de collaborer avec l’ensemble des acteurs de la santé du territoire, notamment avec les hôpitaux, les praticiens médicaux et les caisses d’assurance maladie.

Les actions prévues

Le projet se déclinera en plusieurs actions :

  • simplifier la prise en charge administrative, juridique et financière des soins de santé transfrontalière
  • renforcer la coopération hospitalière entre les établissements publics de Wissembourg et Bad Bergzabern.
  • Réaliser une étude de faisabilité sur la mise en place d’une maison de santé pluri-professionnelle
  • développer l’attractivité du territoire, grâce au transfrontalier, afin de favoriser l’installation des médecins généralistes.
  • mieux informer sur le droit des patients de part et d’autre de la frontière, ainsi que sur les possibilités qu’offre un territoire transfrontalier pour les personnels de santé.

La réunion du comité de pilotage

Le 10 septembre, au siège de l’Eurodistrict PAMINA à Lauterbourg (qui est porteur du projet), se sont réunis les partenaires principaux du projet, parmi lesquels le Centre Hospitalier Intercommunal de la Lauter, Wissembourg, la Klinikum Landau-SÜW, le Conseil départemental du Bas-Rhin, la Banque des Territoires, la Région Grand-Est, le Landkreis Karlsruhe, l’Agence régionale de Santé Grand-Est, la Landkreis Rastatt, le Landkreis Germersheim, la CPAM 67, et l’AOK Rheinland-Pflaz et Baden-Württemberg.


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