30 belles histoires pour les 30 ans #2 : Europa 1

30 belles histoires pour les 30 ans #2 : Europa 1

Publié par SchwoobAline le dimanche 24 novembre 2024

Programme Projets

30 belles histoires pour les 30 ans #2 : Europa 1

Le bateau-pompe franco-allemand EUROPA 1 a été mis en service il y a plus de 12 ans, le 1er janvier 2008. Il continue aujourd’hui d’intervenir régulièrement en cas d’incendie, tant sur l’eau qu’aux abords du Rhin. Il intervient aussi dans le cadre de missions de secours à personne ou encore en cas de déversement de produits inflammables et nocifs pour l’environnement.

La Feuerwehr Kehl et les sapeurs-pompiers du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) du Bas-Rhin, pilotent conjointement le bateau-pompe. EUROPA 1 intervient sur un périmètre délimité allant de Marckolsheim à Karlsruhe. Son équipage comprend un mécanicien, un pilote et six sapeurs-pompiers, opérationnels en permanence.

 

Les deux atouts majeurs  de l’EUROPA 1 : il peut être mobilisé rapidement et n’épuisera jamais son réservoir d’eau, qui est pompée directement dans le Rhin.

Il aura fallu plus de cinq années de réflexion aux professionnels des services d’incendie et de secours ainsi qu’aux services de gestion des catastrophes de part et d’autre du Rhin pour voir aboutir ce projet. Le groupe de travail « Entraide en cas de catastrophe » de la Conférence du Rhin supérieur avait participé à ce travail de réflexion. EUROPA 1 est aujourd’hui la propriété d’un Groupement local de coopération transfrontalière (GLCT), constitué spécifiquement en 2007. Ce GLCT est responsable de l’entretien et de l’exploitation opérationnelle de l’engin.

Consulter la page du projet (Interreg III) dans notre bibliothèque en ligne

Télécharger le flyer de présentation du projet

 


Interreg Rhin Supérieur : Avec l’Europe c’est possible… depuis 30 ans !

30 belles histoires pour nos 30 ans

Dans le cadre de la célébration du 30ème anniversaire d’Interreg, nous vous proposerons de (re)découvrir chaque jeudi jusqu’en novembre quelques-uns des plus beaux succès du programme, de 1989 à nos jours. 

Relisez la belle histoire précédente : le réseau INFOBEST.

Envie de prendre part aux festivités ?

Vous pouvez télécharger ici les logos élaborés pour les 30 ans d’Interreg.

 



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30 belles histoires pour les 30 ans #1 : Le réseau INFOBEST

Publié par SchwoobAline le dimanche 24 novembre 2024

Programme Projets

30 belles histoires pour les 30 ans #1 : Le réseau INFOBEST

Fiscalité, retraite, prestations familiales et, plus largement, conditions de vie dans le pays voisin, sont autant de sujets qui – parmi d’autres – intéressent les plus de 90 000 frontaliers du Rhin supérieur.

Pour répondre à leurs préoccupations, un réseau d’experts s’est constitué dès le début des années 1990 grâce au soutien d’Interreg : INFOBEST. 

Les bureaux INFOBEST sont aujourd’hui au nombre de quatre, répartis tout le long des frontières entre France, Allemagne et Suisse. Du Nord au Sud, à Lauterbourg, Kehl, Vogelgrun et Village-Neuf, les conseillers INFOBEST traitent chaque année quelques 19 000 demandes à eux quatre.

Du statut de projet à celui de partenaire : Le réseau INFOBEST est devenu un acteur de la coopération transfrontalière à part entière et est associé au partenariat de mise en œuvre du programme depuis Interreg III.

Inaugurée le 10 janvier 1991, l’instance INFOBEST PAMINA est le tout premier projet Interreg dans le Rhin supérieur. Toujours active aujourd’hui : quel bel exemple de longévité !

Les quatre INFOBEST du Rhin supérieur
Pour en savoir plus sur les activités du réseau :
www.infobest.eu

 


Interreg Rhin Supérieur : Avec l’Europe c’est possible… depuis 30 ans !

30 belles histoires pour nos 30 ans

Dans le cadre de la célébration du 30ème anniversaire d’Interreg, nous vous proposerons de (re)découvrir chaque jeudi jusqu’en novembre quelques-uns des plus beaux succès du programme, de 1989 à nos jours. 

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Lancement du site web du projet KTUR !

Publié par SchwoobAline le dimanche 24 novembre 2024

Projets

Lancement du site web du projet KTUR !

Le site internet KTUR (Knowledge Transfer Upper Rhine) est désormais disponible !

KTUR vise entre autres à structurer la collaboration entre les acteurs du monde académique et les entreprises du Rhin Supérieur. Il souhaite faciliter ainsi le transfert de connaissances et de technologies (TCT). Son site-web propose une enquête destinée aux entreprises, pour mettre en place leurs premières mesures pilotes de mise en réseau. Le site détaille également les autres objectifs et actions prévues durant les 3 ans du projet. Disponible en allemand et en français, allez le découvrir ici : https://www.ktur.eu/  

Porté par le Karslruher Institut für Technologie, le projet KTUR réunit un consortium de 12 universités. Il est cofinancé par le programme Interreg Rhin Supérieur à hauteur de 1,6 millions d’euros. Il vise à long terme à impacter positivement et durablement la croissance et l’emploi au niveau régional. 


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Covid-19 : Demandes de prolongation des projets

Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 24 novembre 2024

Programme Projets

Covid-19 : Demandes de prolongation des projets

 

Le Comité de suivi examinera les demandes de prolongation de projets liées aux retards de mise en œuvre causés par la pandémie de Covid-19 dans le cadre d’une procédure écrite organisée du 7 au 22 mai 2020.

Les porteurs de projets devront soumettre leurs demandes de prolongation d’ici le 16 avril.

 

Chaque demande est à formuler par e-mail à adresser au contrôleur financier du projet avant la fin de la période de réalisation initiale du projet. Cet e-mail devra :

  • être rédigé en français ou en allemand par le porteur de projet, avec l’ensemble des partenaires du projet en copie ;
  • comprendre la mention que la demande de prolongation est portée par l’ensemble des partenaires du projet ;
  • indiquer précisément la nouvelle date de fin de période de réalisation du projet demandée. En raison de l’incertitude sur la durée de la crise sanitaire, l’Autorité de gestion préconise de prolonger les projets concernés jusqu’au 31 décembre 2020 ;
  • détailler les conséquences de la pandémie sur la mise en œuvre du projet et les actions du plan de travail, ainsi que les raisons conduisant les partenaires du projet à demander une prolongation de la période de réalisation. Il s’agira également de décrire autant que possible les périodes auxquelles les actions impactées pourront finalement être réalisées.

 

Les demandes de prolongation des projets impactés par la crise sanitaire doivent impérativement être formulées à budget constant. Il s’agit uniquement d’un report des actions dans le temps. Par conséquent, aucune annexe budgétaire ou financière n’est à joindre à la demande.

 

Aucune augmentation du FEDER ne sera accordée dans le cadre de cette procédure et seules les dépenses liées aux actions initialement prévues, mais n’ayant pas pu être menées dans les délais prévus en raison des conséquences de la pandémie seront prises en compte. Si d’autres modifications que la prolongation de la période de réalisation à budget constant sont souhaitées, celles-ci devront faire l’objet d’une demande séparée.

 

Les porteurs de projets devront par ailleurs s’assurer que leurs partenaires cofinanceurs seront bien en mesure de verser leur dernière tranche de cofinancement. Le report de la fin de période de réalisation en fin d’année 2020 pourrait poser des problèmes de gestion budgétaire.

 


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PAWENA : pose de la 1ère pierre

Publié par SchwoobAline le dimanche 24 novembre 2024

Projets

PAWENA : pose de la 1ère pierre

Le 6 mars 2020 a marqué le lancement du projet PAWENA. Une cérémonie de pose de la première pierre (ou plutôt du premier coup de pelle), était organisée près de la Wasserwerk (usine de traitement des eaux) à Steinfeld, en Allemagne. C’est là qu’ont débuté les travaux de construction de l’installation allemande du réseau d’eau potable transfrontalier.

Une infrastructure partagée pour préserver la biodiversité

La Ville de Wissembourg, la Verbandsgemeinde Bad Bergzabern et leurs partenaires portent ensemble ce projet de construction d’infrastructure d’eau potable interconnectée. PAWENA permettra d’alimenter réciproquement l’Alsace du Nord et le Palatinat du Sud en eau potable, même en période de sécheresse. Ce réseau assurera une gestion durable, transfrontalière et alternée de la production d’eau potable. Les eaux souterraines seront préservées, car ces infrastructures doivent permettre d’éviter de nouveaux forages.

Une collaboration franco-allemande de longue date

Les partenaires de ce projet coopèrent depuis plus de 20 ans. Le programme Interreg Rhin Supérieur n’y est pas étranger. Le programme Interreg Rhin Supérieur a cofinancé une étude préalable nécessaire à la réalisation des travaux. Après les mots d’accueil des maires de Bad Bergzabern et de Wissembourg, la parole était à Mme Daniela Schmitt, Staatssekretärin du Ministeirum für Wirtschaft, Verkehr, Landwirtschaft und Weinbau de Rhénanie-Palatinat, ainsi qu’à Mme Evelyne Isinger, Conseillère Régionale à la Région Grand Est. Toutes deux ont salué l’ancrage territorial fort du programme Interreg Rhin Supérieur sur ce territoire du Nord. Cette manifestation s’inscrivait dans les célébrations des 30 ans du programme, mentionnés à plusieurs reprises par les orateurs. Le soutien durable du programme a en effet permis la réalisation de ce projet transfrontalier par excellence.

 

 

 


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Interreg VI : résultat de la consultation publique

Publié par SchwoobAline le dimanche 24 novembre 2024

Projets

Interreg VI : résultat de la consultation publique

Après 149 contributions reçues entre mi-Octobre et mi-Novembre 2019, le programme publie la synthèse des résultats de la consultation publique pour Interreg VI (2021-2027).

 

Synthèse des résultats de la consultation publique autour d’Interreg VI   

Tableau récapitulatif des contributions par objectif spécifique

 

Ces nombreuses contributions ont permis de confirmer, d’infirmer et de compléter l’analyse des différents objectifs spécifiques ainsi que l’analyse qui en résulte.

Les orientations stratégiques et les résultats de la consultation publique constituent la base de réflexion pour définir la logique d’intervention du futur programme opérationnel. Il s’agira alors de choisir et de définir les axes du programme ainsi que les autres composantes de la logique d’intervention comme les types de mesures à financer et les indicateurs. Une fois ce travail effectué, il est prévu d’organiser une nouvelle phase de consultation, portant sur la logique d’intervention.


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La journée du photovoltaïque organique

Publié par SchwoobAline le dimanche 24 novembre 2024

Projets

La journée du photovoltaïque organique

Le 12 février au Siège de la Région Grand Est se sont réunis des acteurs du monde industriel et de la recherche. Ils assistaient ensemble à la dernière journée d’information/formation sur le photovoltaïque organique du projet Interreg PROOF.

La technologie photovoltaïque à l’origine de la conquête spatiale

La matinée, destinée plutôt à un public de non-initiés, était dédiée à des présentations généralistes sur les différentes technologies photovoltaïques et leurs applications. M. Daniel Lincot, chercheur du CNRS, a ainsi présenté l’histoire et l’avenir de cette énergie renouvelable. Cette source d’énergie, découverte au XVIIIème siècle, a été développée tout d’abord dans les années 1950, avant tout pour être utilisée à bord des premières navettes spatiales qui ne pouvaient avoir recours aux énergies électriques conventionnelles dans l’espace.

Aujourd’hui la compétition tant au niveau industriel qu’au niveau académique est très forte sur ces technologies. Le photovoltaïque organique, quant à lui, est à ses débuts. Mais les contraintes écologiques actuelles font que cette technologie représente une nouvelle opportunité. En effet, les matériaux utilisés actuellement ne sont pas favorables à la protection de l’environnement.

Un cadre légal incitatif à une technologie de plus en plus innovante

Le cadre légal récent en France, oblige tout nouveau bâtiment commercial ou industriel de plus de 1000 m2 à prévoir une installation photovoltaïque sur sa toiture. Ainsi, l’industrie du bâtiment est incitée à réfléchir en amont comment intégrer de façon la plus optimale possible ces installations sur les bâtiments, au moment de leur construction. Les technologies visent à être de plus en plus légère et flexible, pour s’adapter à une majorité de constructions, même chez les particuliers et dans les zones urbaines. De plus, cette énergie produite est bien plus économique que celle achetée au réseau conventionnel.

Le projet PROOF : de premiers résultats prometteurs pour une mise sur le marché imminente

Projet de recherche multidisciplinaire par excellence, le projet PROOF a pu aboutir sur la synthétisation d’un nouvel élément organique performant, pouvant être utilisé dans une nouvelle technologie photovoltaïque. Le projet a également conçu et fabriqué un module flexible PVO (Photovoltaïque organique), qui sera testé dans un avenir proche en condition réelle. Il s’agit d’un module dont le coût énergétique à produire est beaucoup plus faible qu’un panneau photovoltaïque classique, ce qui rend la technologie très intéressante sur le marché.

L’après-midi de la journée du 12 février, était quant à elle dédiée à une information plus scientifique des chercheurs intéressés par cette thématique. Les résultats du projet ne manqueront pas de faire des émules. Ces derniers seront suivis de près par notre programme !


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Optimiser le recyclage des routes usagées

Publié par SchwoobAline le dimanche 24 novembre 2024

Projets

Optimiser le recyclage des routes usagées

Premier rapport d’activité après 3 ans de recherche pour un recyclage optimisé des déchets routiers

Trois ans après son démarrage, le projet ORRAP publie un premier bilan d’activité, disponible ici (en anglais). Les expérimentations décrites dans ce bilan conduiront à la publication d’un guide technique à destination des collectivités responsables des réseaux routiers. Ce guide détaillera une nouvelle stratégie pour le recyclage des agrégats d’enrobés (AE), déchets produits par les travaux d’entretien des routes. Cette stratégie sera moins coûteuse, plus écologique et plus efficiente que les méthodes pratiquées aujourd’hui. Ainsi, le projet aura atteint ses objectifs, à savoir un meilleur taux de recyclage, la limitation des impacts négatifs sur l’environnement et la réduction des coûts d’entretien des routes.

Plus d’information sur le projet

 

 


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Dernière réunion du projet „INTER-RELIGIO“

Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 24 novembre 2024

Projets

Dernière réunion du projet „INTER-RELIGIO“

Le projet « INTER-RELIGIO » a tenu sa dernière réunion de projet le 19 décembre dernier à l’Université de Strasbourg. Ce projet, qui a rassemblé un réseau transfrontalier d’universités (Strasbourg, Bâle, Heidelberg et Tübingen) pendant 3 ans, visait à « répondre aux défis posés par la cohabitation religieuse de nos sociétés » par le bais d’une nouvelle offre de recherche et de formation.

La formation à l’interreligieux au coeur du projet

Ce réseau interuniversitaire a abouti à la création d’une offre de formation inédite : un diplôme d’université (DU) européen ouvert au niveau baccalauréat et un Master 2 sur les pratiques et les fondements de l’interreligieux.

Les formations ont tout d’abord été ouvertes à l’Université de Strasbourg, où une trentaine d’élèves a déjà pu bénéficier des cours dispensés dans le cadre du DU ou du Master 2. Elles sont à présent également disponibles à Heidelberg et Bâle.

Plus d’information sur les formations ici

Une coopération inscrite dans la durée

Le projet touche aujourd’hui à sa fin mais l’offre de formation est à présent établie dans les différentes universités et la coopération va perdurer. Les différents partenaires présents à la réunion ont pu évoquer ensemble la formalisation de l' »après-projet ».

Qu’ils représentent l’université de Strasbourg, d’Heidelberg ou de Bâle, les partenaires ont tous évoqué les mêmes défis dans la mise en oeuvre du projet : la barrière de la langue et les finances. Pour pouvoir assurer une suite au projet, des pistes de solutions, notamment financières, ont été évoquées pendant la réunion.

Une partie du projet était dédiée à la recherche, pour laquelle 3 groupes interdisciplinaires avaient été créés afin de définir et consolider les contenus des formations sur l’interreligieux. Les partenaires se sont tous engagés à faire perdurer cet aspect du projet, notamment par le biais de conférences communes ou la participation à des colloques internationaux tels que l’EuARe (European Academy of Religion) de Bologne.

En outre, la coopération tant dans la recherche que la formation devrait être élargie à la théologie islamique, le droit musulman et l’islamologie.

Une « expérience inoubliable »

La deuxième partie de l’après-midi fut consacrée à un bilan du projet. Etudiants et professeurs furent invités à rendre compte de leur expérience, qui selon les récits des étudiants a même dépassé leurs attentes. Kvong-Kon Kim, Professeur en théologie catholique et sciences des religions a également témoigné, évoquant une « expérience inoubliable » pour les étudiants, qui forment en effet un groupe soudé.

L’interreligieux dans le monde du travail

Le projet INTER-RELIGIO a fait émerger une nouvelle idée de projet en cours de montage. Celui-ci serait focalisé sur l’interreligieux dans le milieu de l’entreprise. Si les entreprises sont toutes confrontées au pluralisme religieux et convictionnel, la place et le rôle des religions dans la société n’est en effet pas perçu de manière identique en France, en Allemagne et en Suisse. L’Allemagne et la Suisse considèrent de manière générale que la religion est un élément socialement positif, tandis que la France estime qu’elle peut devenir une source de conflits, y compris dans les entreprises. Dans ce contexte, le territoire du Rhin supérieur constitue un laboratoire susceptible d’échanges d’expériences en capacité de faire émerger des solutions communes dans le domaine du monde du travail notamment par le biais de formations à l’interreligieux et à la connaissance du fait religieux qui seront développées.


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« Participation 4.0 » : rencontre annuelle

Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 24 novembre 2024

Projets

« Participation 4.0 » : rencontre annuelle

Le projet « Participation 4.0 – Travail inclusif sans frontières » a démarré en septembre 2017. L’objectif du projet est de permettre une meilleure intégration des personnes handicapées dans le monde du travail. Lors d’une rencontre annuelle qui s’est tenue le 19 novembre 2019, les partenaires français et allemands du projet ont tiré un bilan à mi-parcours. Les responsables du projet ont ainsi présenté les résultats de l’année passée et fixé les objectifs pour 2020. Près de 40 participants étaient rassemblés pour l’occasion à la Stadthalle de Kehl.

Faire tomber les barrières et monter des structures appropriées

D’ici août 2020, le projet vise la création de structures facilitant le travail transfrontalier pour le public handicapé. Depuis le début du projet, un réseau d’acteurs fort s’est formé avec des partenaires français et allemands. Et les premiers résultats concrets sont déjà visibles : trois français (dont deux personnes handicapées) ont déjà trouvé un emploi en Allemagne.  Le projet accompagne actuellement quatre autres chercheurs d’emploi dans leur recherche.

La porteuse de projet Farahe Midani décrit tout l’intérêt du projet : « L’expérience acquise à travers ces cas particuliers nous aide à adapter les structures sur le long terme et à faire tomber les barrières ».

Un accord a ainsi récemment été passé avec le nouveau partenaire AGEFIPH (Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées) qui s’est engagé à accompagner les personnes handicapées suivies par Cap Emploi à effecteur leurs recherches des deux cotés du Rhin.

L’intégration continuera après la fin du projet

Madame Midani a présenté les stratégies et les mesures mises en place par le projet afin d’impliquer plus d’entreprises qui emploient des frontaliers, qu’ils soient handicapés ou non. Le projet s’appuie sur l’ECVET, le système européen de crédit d’apprentissages pour l’enseignement et la formation professionnels. Il est en effet nécessaire de connaitre les besoins des différentes branches pour pouvoir orienter les chercheurs d’emploi. « C’est pourquoi le contact et la coopération avec les entreprises est si important » précise-t-elle. Le projet a déjà réalisé des premières mesures pour les métiers liés à la production et la logistique. D’autres mesures sont en cours pour le métier de peintre en bâtiment et devraient suivre pour l’équipement électrique.


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