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Le 12 février au Siège de la Région Grand Est se sont réunis des acteurs du monde industriel et de la recherche. Ils assistaient ensemble à la dernière journée d’information/formation sur le photovoltaïque organique du projet Interreg PROOF.
La matinée, destinée plutôt à un public de non-initiés, était dédiée à des présentations généralistes sur les différentes technologies photovoltaïques et leurs applications. M. Daniel Lincot, chercheur du CNRS, a ainsi présenté l’histoire et l’avenir de cette énergie renouvelable. Cette source d’énergie, découverte au XVIIIème siècle, a été développée tout d’abord dans les années 1950, avant tout pour être utilisée à bord des premières navettes spatiales qui ne pouvaient avoir recours aux énergies électriques conventionnelles dans l’espace.
Aujourd’hui la compétition tant au niveau industriel qu’au niveau académique est très forte sur ces technologies. Le photovoltaïque organique, quant à lui, est à ses débuts. Mais les contraintes écologiques actuelles font que cette technologie représente une nouvelle opportunité. En effet, les matériaux utilisés actuellement ne sont pas favorables à la protection de l’environnement.
Le cadre légal récent en France, oblige tout nouveau bâtiment commercial ou industriel de plus de 1000 m2 à prévoir une installation photovoltaïque sur sa toiture. Ainsi, l’industrie du bâtiment est incitée à réfléchir en amont comment intégrer de façon la plus optimale possible ces installations sur les bâtiments, au moment de leur construction. Les technologies visent à être de plus en plus légère et flexible, pour s’adapter à une majorité de constructions, même chez les particuliers et dans les zones urbaines. De plus, cette énergie produite est bien plus économique que celle achetée au réseau conventionnel.
Projet de recherche multidisciplinaire par excellence, le projet PROOF a pu aboutir sur la synthétisation d’un nouvel élément organique performant, pouvant être utilisé dans une nouvelle technologie photovoltaïque. Le projet a également conçu et fabriqué un module flexible PVO (Photovoltaïque organique), qui sera testé dans un avenir proche en condition réelle. Il s’agit d’un module dont le coût énergétique à produire est beaucoup plus faible qu’un panneau photovoltaïque classique, ce qui rend la technologie très intéressante sur le marché.
L’après-midi de la journée du 12 février, était quant à elle dédiée à une information plus scientifique des chercheurs intéressés par cette thématique. Les résultats du projet ne manqueront pas de faire des émules. Ces derniers seront suivis de près par notre programme !